Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), a utilisé son compte Instagram pour s'adresser directement à ses supporters et dissiper certains malentendus persistants.
« Mes Chers ami.e.s, Que serai-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l'adversité qui me traque ? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m'abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m'accable. Je vous en remercie infiniment, » a-t-il écrit, reconnaissant le soutien inébranlable de ses fans face aux critiques et aux attaques.
Eto’o a rappelé sa dévotion au football, soulignant son parcours de joueur passionné devenu dirigeant sportif. « J'ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu'à l'âge adulte et, aujourd'hui, dirigeant sportif, j'ai donné le meilleur de moi-même. Elu à la tête de la FECAFOOT, je m'efforce de relever notre football. Je travaille vingt heures par jour pour offrir à notre jeunesse les commodités qui ont manqué à ma génération. C'est un sens donné à ma vie que de transmettre et servir mes cadets, » a-t-il ajouté.
Il a également tenu à clarifier sa position politique et ses ambitions personnelles. « Oui, en 2018, j'ai voté pour le Président Paul Biya. Et je lui conserve mon soutien indéfectible. Je l'assume. Et non, je ne laisserai personne me priver de mes droits de citoyen. En ce qui me concerne, soyons clairs : la présidence de la FECAFOOT n'est pas un tremplin pour accéder à la Présidence de la République. Je le redis haut et fort: Moi, Samuel Eto'o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. »
Cette déclaration vise à mettre fin aux rumeurs sur ses intentions politiques, qu'il estime nuisibles à sa famille et à son projet sportif. « Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. »
Eto’o a conclu en appelant à une vision collective et ambitieuse pour l’avenir du football et du continent africain. « Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre "Continent", donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur, » a-t-il exhorté.