Dans une récente tribune, Dr Modestine Carole Tchatchouang Yonzou, fille de la république, a exprimé son point de vue sur la critique constante des Camerounais envers Samuel Eto'o, légende du football camerounais, plutôt qu'envers ceux qui dirigent le pays.
Selon elle, si les Camerounais critiquaient les dirigeants du pays de la même manière qu'ils critiquent Samuel Eto'o, le pays serait déjà émergent. Elle souligne que l'accès à l'eau potable reste encore un défi majeur au Cameroun en plein 21e siècle, avec des milliers de personnes qui meurent chaque année de choléra. Les coupures intempestives de courant sont également un problème récurrent, au point où les Camerounais ont du mal à regarder les matchs de football à la télévision.
Dr Tchatchouang Yonzou déplore le fait que les Camerounais déversent leurs frustrations sur Samuel Eto'o du matin au soir, plutôt que de se concentrer sur les problèmes réels auxquels le pays est confronté. Elle suggère que si Samuel Eto'o était à la tête du pays, les Camerounais auraient des raisons valables de faire de lui l'objet de leur obsession.
Cette tribune soulève des questions importantes sur la nécessité d'une critique constructive envers les dirigeants du pays. Bien que Samuel Eto'o soit une figure publique importante, il ne devrait pas être le seul à faire l'objet de critiques constantes. Les dirigeants politiques doivent également être tenus responsables de leurs actions et de leurs décisions.
Il est important que les Camerounais se concentrent sur les problèmes réels auxquels le pays est confronté et exigent des solutions concrètes de la part de leurs dirigeants. La critique constructive est essentielle pour encourager les dirigeants à prendre des mesures pour améliorer la vie des citoyens.
En fin de compte, l'émergence du Cameroun dépend de la capacité de ses citoyens à exiger des comptes à leurs dirigeants et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux problèmes du pays. La critique constructive est un outil important pour atteindre cet objectif.