Il n' pas pu chasser le président Patrice Motsepe. Mais pour ce qui est de son rival, le Camerounais Seydou Mbombo Njoya, c'est mission accomplie. Et pour couronner le tout, Eto'o fait une entrée très acclamée.
Le rideau s'est levé sur le grand spectacle annuel de la CAF au Caire ! Et devinez quoi ? Pas de suspense, pas de bataille épique, juste une pluie d'élections par acclamation aussi palpitante qu'une rediffusion de match amical entre la Zambie et Sao Tomé-et-Principe.
Samuel Eto'o, le roi Lion (ou plutôt, le roi Lion indomptablement élu), a été choisi sans coup férir pour représenter l'UNIFFAC au comité exécutif. On se demande s'ils ont même distribué des bulletins de vote ou si c'était juste une immense séance de "pouce levé" généralisée. Accompagné de ses compères – Kurt Okraku (Ghana), Mustapha Raji (Liberia), Wallace Karia (Tanzanie), Sadhi Walid (Algérie) et Bestine Kazadi (RDC) – ils forment le nouveau casting vedette de la CAF, une équipe de rêve… pour ceux qui apprécient les shows sans surprise.
Et le clou du spectacle, le grand final ?
Patrice Motsepe, le seul candidat à sa propre succession, a été réélu président. Bravo à lui pour ce fabuleux exploit de… eh bien, de ne pas avoir d’opposant. On applaudit des deux mains, même si on se demande si ce n'était pas une simple formalité pour officialiser sa reconduction.
Un pari individuel à été relevé : chasser Seidou Njoya son rival de ce strapontin à la CAF et l'occuper royalement. Ses proches lorgnent désormais le siège de Patrice Motsepe.