Depuis la fin de sa carrière de footballeur, Samuel Eto'o s'est lancé dans diverses entreprises, mais selon le Pr Félix Zogo du Ministère de la Communication, ces initiatives ont été marquées par une série d'échecs. Une déclaration qui trouve aujourd'hui une résonance particulière dans le contexte du football camerounais.

La scène du football au Cameroun est aujourd'hui le théâtre d'une lutte de pouvoir acharnée entre deux factions : celle du Ministère des Sports et celle de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Au cœur de cette bataille se trouve Samuel Eto'o, président de la Fecafoot, en désaccord ouvert avec le Ministre des Sports, et qui a constitué son propre staff en réponse aux tensions persistantes.

Le bilan des actions de Samuel Eto'o à la tête de la Fecafoot est marqué par des échecs retentissants indique Le Pr Zogo. Sa nomination de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert comme entraîneurs de l'équipe nationale en 2019 en est un exemple patent. Cette expérience s'est soldée par un échec retentissant, laissant le football camerounais plongé dans une nouvelle crise, avec des tensions palpables entre les différentes parties prenantes.

Selon le Pr. Félix Zogo : « Tout ce à quoi Samuel Eto’o a touché depuis la fin de sa carrière s’est soldé par un échec… Il nous a amené en 2019 deux Playboys ici en l’occurrence Clarence Seedorf et Patrick Kluivert, en guise d’entraineurs, on sait ce qu’il en est advenu. Ses propres affaires quand il veut faire les affaires ont échoué… La Fecafoot est au-dessus de ce que vaut Samuel Eto’o. Il a entre les mains un objet dont il n’a pas encore la capacité de maîtriser. Le football au Cameroun n’est pas une question technique. C’est une question socio-politique »