Le football camerounais est en crise depuis plusieurs semaines, avec une bataille pour le contrôle entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) présidée par Samuel Eto'o et le ministère des Sports incarné par Mouelle Kombi. Tout tourne autour de la nomination d'un nouveau staff technique pour l'équipe nationale.

Dans une récente intervention sur Canal 2, Banda Kani, personnalité publique camerounaise, a rappelé que l'État était le patron du football camerounais et non la Fecafoot ou Samuel Eto'o.

Selon lui, il est incohérent pour une fédération sportive de recevoir un agrément, une concession de service public, des infrastructures et un financement de la part de l'État, puis de prétendre que celui-ci n'a pas son mot à dire dans ses activités. Il a également critiqué l'utilisation de la supériorité d'un décret sur une convention pour justifier cette autonomie.

Banda Kani a souligné que les fédérations sportives n'étaient pas obligées de signer une convention avec l'État et a suggéré qu'elles auraient pu se contenter de la souveraineté de la FIFA et de sa puissance pour éviter toute ingérence de l'État dans leurs activités.

Cette intervention de Banda Kani intervient dans un contexte de tension entre la Fecafoot et le ministère des Sports, qui ont chacun nommé un staff technique pour l'équipe nationale. La situation a suscité des inquiétudes au sein de la communauté sportive camerounaise et auprès des supporters, qui craignent que cela n'affecte les performances de l'équipe nationale.

Les propos de Banda Kani ont été accueillis avec un certain soutien, mais aussi des critiques de la part de certains observateurs du football camerounais. Certains ont souligné que la Fecafoot avait le droit de gérer ses affaires en toute autonomie, tandis que d'autres ont salué le rappel de Banda Kani sur le rôle de l'État dans le football camerounais.

Il appartient désormais aux autorités compétentes de trouver une solution à cette crise et de garantir la stabilité et le développement du football camerounais.