L'avocat au barreau du Cameroun et de Paris viens de faire une tribune dans laquelle il soutient que le président de la Fecafoot, Samuel Eto'o, n'est plus le patron de cette institution. Il appuie son argumentation sur la récente condamnation du pitchitchi par la justice espagnole où il a écopé de 22 mois d'emprisonnement ferme. Cette communication selon les statuts de la Fecafoot suscite un débat sur l'irrégularité de l'exécutif actuel.
À ceux qui attestent que Eto'o Fils a été condamné en Espagne et non au Cameroun, Me Christian Ntimbane répond que "Les sentences pénales étrangères produisent leurs effets au Cameroun conformément à l'article 14 du code pénal" .
La rédaction de camerounweb.com vous propose ci-dessous l'intégralité de sa Tribune.
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Tout acte qu'il pose depuis sa condamnation à 22 mois d'emprisonnement ferme est nul et de nul effet.
Les sentences pénales étrangères produisent leurs effets au Cameroun conformément à l'article 14 du code pénal.
Il met dorénavant la Fecafoot et les intérêts du football camerounais en danger.
Nous ne pouvons pas demander aux autorités camerounaises de respecter le droit et en même temps accorder des passe-droits à d'autres citoyens ou personnes.
Cette société des privilégiés doit disparaitre.
Nul ne doit être au- dessus des lois et du droit.
La Société Civile exige dès lors que l'intérim soit assuré à la Fecafoot par Madame Céline EKO , son premier - vice président jusqu'à l'organisation de nouvelles élections.>>
Christian Ntimbane Bomo
Société Civile des RECONCILIATEURS.