Les déclarations de Steve Fah sur les plateaux de Canal 2 International, concernant ses déceptions par rapport à Samuel Eto'o, ont amené ce dernier à improviser une visite rapide sur le site du chantier de construction du siège de la Fécafoot.
Après cette visite, les soutiens de Samuel Eto'o ne font qu'insulter copieusement le Facebookeur Steve Fah.
Accusé l'insultes, il décide de briser le silence:
"Qu'ai-je dit de mal, chers partisans de Samuel Eto'o ? Aujourd’hui, j’ai vu que le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, a visité le chantier du nouveau siège de la fédération. Et je tiens à dire que c’est une très bonne chose. C’est même une excellente initiative, car pour l’image du football camerounais, nous méritons un siège moderne et digne de notre statut. Mais il y a un point que je veux éclaircir. Quand j’ai fait remarquer que l’ancien bâtiment de la Fecafoot est vétuste et que, depuis que Samuel Eto’o est là, même une couche de peinture n’a pas été appliquée, ce n’était ni une insulte ni une attaque. C’était un constat évident. Et je sais que mes propos ont poussé certains à aller visiter ce chantier, comme pour montrer que, s’ils n’ont pas rénové l’ancien bâtiment, c’est parce qu’ils construisent un nouveau siège", explique Steve Fah.
"C’est bien, mais en attendant que ce nouveau bâtiment soit achevé, la Fecafoot fonctionne encore dans l’ancien. Et ce bâtiment doit être au moins entretenu. Il représente l’image de notre football, de notre grand 9 et, par extension, celle du Cameroun. Il est inconcevable qu’une institution aussi importante fonctionne dans un cadre aussi délabré. Pourquoi le simple fait de dire que la peinture n’a pas été refaite déclenche une avalanche d’insultes ? Je ne critique pas pour détruire, je critique pour améliorer. Nous sommes Camerounais, nous voulons que notre pays change, et le changement commence par les petites choses. Moi, si on me confie la gestion de n’importe quelle institution, la première chose que je ferai, c’est assurer la propreté et l’esthétique des lieux. Parce que l’état extérieur reflète souvent l’état intérieur. Un bâtiment délabré n’inspire pas un travail bien organisé à l’intérieur", ajoute le Facebookeur.
"Alors, à ceux qui m’insultent juste parce que j’ai fait une observation logique, je pose une question : pourquoi répondre par la violence verbale à un constat aussi simple ? Surtout venant de quelqu’un qui a soutenu le projet de Samuel Eto’o dès le départ ? La Fecafoot ne concerne pas une famille, ce n’est pas une affaire privée. C’est une institution du peuple camerounais, qui fonctionne avec l’argent du peuple camerounais. Nous avons donc le droit de critiquer sa gestion, avec respect et objectivité. Critiquer n’est pas insulter. Nous devons apprendre à accepter les avis contraires sans tomber dans l’agressivité. Ce pays nous appartient à tous, et chacun de nous a le droit de vouloir un meilleur Cameroun. Restons dans un débat respectueux. Le Cameroun mérite mieux"; a-t-il conclu.