Il est de notoriété publique que la vedette Samuel Eto’o est contestée par une partie de l’opinion publique. Certains de ses compatriotes déplorent sa gestion parfois trop égoïste, tandis que d’autres observateurs lui vouent un culte. Il y en a qui se situent également entre les deux eaux.

Samuel Eto’o Fils ne répond pas toujours à ces critiques qui se font nombreuses depuis qu’il a rejoint la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le plus souvent, il préfère garder son silence.

Mais quand l’ancien joueur du Barça décide de briser le silence, il le fait sans aucune retenue et dévoile souvent des choses que le public ne savait pas jusque-là. La dernière fois que Samuel Eto’o a encore pris la parole, c’était après son élection au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).

Après cette entrée en fanfare dans la grande maison, le média TV5 Monde a décidé de le rencontrer pour lui poser des questions. Samuel Eto’o a répondu que « vous êtes combattu en Afrique lorsque vous apportez de nouvelles idées. Je ne pense pas que ce soit quelque chose de personnel ».

En effet, pense-t-il, « il y a une rupture que j’ai proposée à l’Assemblée générale de la fédération le 11 décembre 2021. Les membres de cette Assemblée m’ont fait confiance et c’est sur la base de ce que j’ai proposé que je suis en train de travailler. Rien d’autre. Je ne fais pas plus, je ne fais pas moins ».

Le constat que Samuel Eto’o a fait que « très souvent, quand les gens portent leurs critiques, je leur réponds que le 11 décembre, quand on regardait, 99 % des Camerounais jubilaient sur cette victoire-là. Aujourd’hui, les mêmes 99 % de personnes jubilent. Mais vous n’allez pas interdire à ceux qui sont réfractaires au changement de faire du bruit. Est-ce qu’ils ont raison parce qu’ils font du bruit ? Je dis non ».