Dans le monde du football, les promesses sont aussi courantes que les buts. Mais quand ces promesses ne sont pas tenues, cela peut laisser un goût amer. C’est exactement ce qui s’est passé avec le contrat signé entre la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) et One All Sport.
En août 2022, Samuel Eto’o, président de la Fécafoot, a annoncé avec fierté un contrat de trois ans avec One All Sport. Selon les termes de l’accord, One All Sport devait verser un milliard de francs CFA à la Fécafoot chaque année, fournir des équipements d’une valeur de plus de 650 millions de francs CFA et offrir un bus VIP à l’équipe nationale dès 2023.
Cependant, les doutes ont commencé à surgir dès le début. One All Sport, un équipementier relativement inconnu, a été accusé de blanchiment d’argent. Malgré ces allégations, Eto’o a maintenu sa confiance en One All Sport, insistant sur le fait que l’accord était solide.
Aujourd’hui, nous sommes en 2023 et le bus promis n’est toujours pas arrivé. Le contrat a pris fin sans que One All Sport ne tienne ses promesses. Les détracteurs de Eto’o, qui avaient exprimé leurs doutes sur la fiabilité de One All Sport, semblent avoir été justifiés.
La leçon à tirer de cette affaire est claire : dans le football, comme dans la vie, il est important de faire preuve de prudence lorsqu’on fait des promesses. Il est également crucial de faire preuve de transparence et d’intégrité, surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir du football camerounais.
En fin de compte, les fans de football et les joueurs sont ceux qui souffrent le plus de ces promesses non tenues. Ils méritent mieux. Ils méritent des dirigeants qui tiennent leurs promesses et qui mettent les intérêts du football avant tout. Et surtout, ils méritent un bus.