La présidentielle 2025, se profilant à l’horizon, le paysage politique national est plus que jamais en ébullition. Entre tentative de regroupement pour une candidature unique, jeu d’alliances, le rassemblement démocratique du peuple camerounais (rdpc), continue à faire peur. Et ce parce que, son président national, candidat déclaré de son parti selon ses lois et règlement, quadrille systématiquement le terrain. La seule stratégie de l’opposition resterait donc seulement de créer des fausses informations au sujet de son candidat naturel ? difficile à dire. C’est pour cela qu’on voit donc déferler, par tous les moyens de communication possible des informations tendancieuses sur la santé du chef de l’Etat sur ce terrain, le lanceur d’alertes Paul Chouta excelle dans ce qui a tôt fait d’apparaître comme une démolition en règle. « Biya est malade. L’avion qu’il a loué est parti de Genève pour Paris sans aucune raison pouvant justifier ce mouvement aéroportuaire brusque ».
Une information démentie par Jeune Afrique qui va susciter l’ire de Paul Chouta qui va y voir une main manœuvrière du dcc, samuel Mvondo Ayolo. « Santé de Paul Biya : Mvondo Ayolo commande un article à Jeune Afrique pour manipuler l’opinion publique », indique-t-il dans l’une de ses publications. selon ce lanceur d’alertes, « le journal Jeune Afrique, en réalité, à travers la plume d’un pigiste, notamment le Camerounais Yves bobo Plumey, très proche de Mvondo Ayolo tout comme le lanceur d’alertes Boris Bertolt, vient de reproduire un article commandé par le cabinet civil de la présidence de la République du Cameroun pour essayer de me contredire, alors que je détiens des informations directes de la délégation qui accompagne Paul Biya », déclare Paul Chouta qui est confondu par un compatriote vivant à Toulouse.
« Je vis à Toulouse Blaganc, et j’ai moi-même vu le même avion (Ndlr : celui dont parle Paul Chouta) sur le tarmac de l’aéroport de Blagnac, garer à côté des avions de l’émir du Qatar. Cela ne vaudrait pas dire que le « Cameroon Air force One » a descendu le président Paul Biya à Toulse », nuance notre source anonyme. Toutefois, certains analystes se demandent quand même comment, alors que tout indiquait que le chef de l’Etat allait se rendre en Chine, avec des missions avancées présentes à Pékin, il ne s’y est pas rendu. Par ailleurs, après avoir présenté à ses pairs africains la candidature de Philémon Yang qui a été soutenue par l’union africaine et que sa présence était impérative à la 79ème assemblée générale des nations unies pour porter la voix du Cameroun sur certaines questions d’actualité l »on n’a pas vu l’ombre du chef de l’Etat camerounais. dans la foulée, se demandent ces mêmes analystes, comment justifier qu’alors qu’il est tout près à genève, le président Paul Biya ne s’est pas rendu au sommet de la francophonie à Paris ? du coup estiment ces mêmes analystes, le silence entretenu autour du chef de l’Etat pose problème et suscite de l’angoisse au point d’ouvrir la voie aux commentaires les plus osées. Pour cela, une stratégie de communication au niveau du cabinet civil de la présidence de la république s’impose. Pour certains observateurs, les fonctions de directeur de cabinet civil de la présidence de la république sont officielles. Elles découlent, et sont organisées par des actes réglementaires notamment des décrets.
Comme pour dire que le dcc assume une mission de service public comme toute autre personnel de l’administration publique. seulement, réagissant aux propos de Paul Chouta, le dcc que nous avons eu en exclusivité à Genève est formel : « Pire qu’un rigolo. Je n’ai jamais commandé un article à Jeune Afrique. Je ne connais même pas le rédacteur de l’article. Je n’ai aucun proche à Jeune Afrique. La campagne mensongère continue. La vérité avec grand V c’est le président n’est pas malade. Il n’a jamais quitté Genève depuis qu’on est arrivé de Chine. Il n’a jamais reçu même un médecin ici. Ça dérange peut-être quelques esprits malveillants, mais c’est la vérité. Le président travaille normalement ici ». dixit samuel Mvondo Ayolo qui est pleinement dans son rôle. In fine, c’est toujours lui qu’on croira d’abord, avant de voir s’il existe une once de vérité dans ses propos. Contacté par nos soins par rapport à la sortie de Paul Chouta, la réaction d’un responsable de Jeune Afrique ne s’est pas fait attendre : « Aka, Chouta c’est le nom de quel pingouin ? »