Sandrine Dassi n'a toujours pas été libérée par ses ravisseurs au Nigéria

Dans une affaire qui fait froid dans le dos, Sandrine Dassi, une jeune Camerounaise pleine de rêves, a vu son escapade romantique se transformer en un véritable cauchemar. Partie discrètement à la rencontre de son petit ami togolais, elle a été capturée par des malfaiteurs impitoyables au Nigeria. Ce drame, relayé par les médias, soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité des jeunes femmes voyageant seules en Afrique de l’Ouest.

À peine arrivée, Sandrine s'est retrouvée aux mains de ravisseurs qui ont exigé une rançon exorbitante de 3 millions de francs CFA (environ 4 570 euros) de sa famille. Pour une famille camerounaise classique, cette somme représente un véritable gouffre financier, plongeant ses proches dans une angoisse profonde. Une vidéo glaçante a été envoyée à la famille, montrant Sandrine, visiblement terrifiée, suppliant ses parents de payer pour sa libération.

« C’est comme si notre monde s’effondrait », confie Marthe Dassi, la mère de Sandrine, la voix tremblante d’émotion. « Nous n’aurions jamais imaginé que notre fille se retrouverait dans une telle situation. Nous ferions n’importe quoi pour la ramener saine et sauve. »

Cette tragédie rappelle brutalement les dangers des rencontres en ligne et des voyages imprévus. En réponse, 237online.com a lancé une campagne de sensibilisation pour alerter les jeunes Camerounais sur ces risques.

En attendant une issue favorable, le sort de Sandrine Dassi reste un poignant rappel des dangers qui guettent ceux qui prennent des risques inconsidérés. Cette histoire tragique pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont le Cameroun et ses voisins abordent la sécurité de leurs citoyens à l'ère numérique.