A Sangmelima, ce sont de violents affrontements entre autochtones allogènes et des élites mafieuses qui leur arrachent leurs terres.
Tout commence en 2014 alors que Owono Damien, actuel prefet du Dja et Lobo etait encore sous-préfet de Sangmelima. Sous l'impulsion de Essian Andre Noël le puissant maire déchu, ils se lancent dans une mafia faite de marchés publics parfois fictifs et accaparement des terres.
C'est ainsi qu’un gang va se former autour de: Essian André Noël : le maire, Owono Damien ; le sous-préfet, Monti Cosmass ; adjoint au maire.
Selon plusieurs sources concordantes, Ils ont arraché 100 hectares aux populations de Meyo et Otoakam pour les revendre à eux-mêmes puisqu'ils représentent l'Etat pour la construction d'un marché.
Les populations D'Otoakam avaient donné des terres gratuitement aux premières familles Bamiléké (Bafang, Baham, Bazou, Bachingou, Bafoussam, Bapa, Bana, Balesseng et Bamessigue) pour la plupart, qui se sont installées sur leur sol en guise d'amitié et de récompense de leur cohabitation paisible et saine.
« Eh bien ce gang a décidé d’arracher tous ces terrains. Maintenant, ce groupe mafieux s'apprête à frapper un autre coup de 110 hectares privant les populations autochtones d'Otoakam et les allogènes de leurs terres », alerte le journaliste politologue Boris Bertolt.
Pour revendre ces 100 hectares à l’Etat dans l’'optique de la construction d’une Université.