Actualités of Friday, 18 September 2015

Source: camer.be

Sans bureau fixe, la Conac appelle Biya au secours

Photo utilisée juste à titre d'illustration Photo utilisée juste à titre d'illustration

Après le Sénat, c’est au tour de la Commission nationale anticorruption (Conac) de libérer le palais des Congrès.

La réfection du palais des Congrès de Yaoundé se veut totale. Les institutions républicaines qui y sont en location ont été priées de déménager. Au nombre de celles-ci la Conac dont le président est un pasteur du nom de Dieudonné Massi Gam’s. Cette structure budgétivore s’était réservée toute initiative de se faire un siège digne de ce nom et pourtant jouissant d’un équilibre budgétaire certain par rapport à ses attentes.

Au Palais des Congrès, la Conac a fait ses valises entrainant en même temps de gros problèmes managériaux. Les salaires du personnel du mois d’août sont encore attendus. Faudra-t-il d’abord rentrer dans un contrat de bail quelque part juste pour sauver les meubles et payer les agents après. Autant de questions qui taraudent les esprits des responsables surpris par le déménagement du palais des Congrès. D’autres indiscrétions présentent Massi Gam’s comme un homme très diminué, qui n’attend plus que l’intervention du chef de l’Etat pour connaître un soulagement.

Doit-on supprimer la Conac pour faire des économies ?

Cette interrogation reste pertinente lorsqu’il faut considérer le poids budgétaire de cette structure sans véritable apport dans les missions qui lui sont assignées. Certains analystes trouvent même que la création de la Conac a doublé le phénomène de corruption au Cameroun. Les mises en scène observées ça et là participent tout simplement à animer la galerie. Quelle est le bilan de la lutte contre la corruption au Cameroun ? En réalité, la Conac devrait faire son aggiornamento.