Paul Chouta a allumé le lanceur d'alertes Nzui Manto dans une publication sur sa page Facebook. En effet, le couac intervient dans l'affaire qui oppose Muriel Blanche au jeune blogueur Raphaël qui est en détention après avoir publié des vidéos indignes de la fille de Muriel Blanche. Il s'est attaqué à Paul Chouta parce que ce dernier a essayé de concilier les parties pour libérer le petit. Voici ce qu'il en est concrètement.
« J'ai reçu un texte portant ton estampille dans lequel tu me voues aux gémonies suite au live que j'ai fait sur l'affaire opposant le jeune blogueur Raphaël à l'actrice Murielle Blanche. Dans ledit texte, tu essayes d'entacher mon image en laissant croire malicieusement à l'opinion que j'ai été acheté par l'actrice pour la blanchir en faisant pression à la mère du jeune blogueur pour qu'elle convainc son fils de faire une vidéo et rédiger une lettre pour lui demander pardon afin qu'elle retire sa plainte. Non mon cher ami ! C'est du mensonge bro, comme on n'aime bien s'appeler.
Vu la fraternité qui nous lie et la courtoisie avec laquelle nous discutons souvent en off, et comme on l'a fait il y à peine deux jours, j'ai refusé de croire que ce texte venait de toi jusqu'à ce que j'ai la preuve. Puisque les propos que tu tiens sur moi sont assez graves et par respect pour les internautes qui nous suivent, j'ai décidé de te répondre.
Avant de commencer je tiens à préciser que ce tu as écrit me concernant émane d'une science fiction puisée de tes neurones.
Pour revenir sur cette affaire, mercredi dernier, quelqu'un qui m'envoie une série de voices de la maman de Raphaël et des textes faisant état de ce que Raphaël aurait été enlevé avec la bénédiction de Murielle Blanche. Aussitôt, je lui demande les détails précis. C'est ainsi que la personne me dit qu'elle a passé mon numéro à cette maman. À 12h50, la maman m'ecrit via WhatsApp pour m'informer qu'elle n'a pas les nouvelles de son fils depuis une semaine et qu'elle a appris que Murielle Blanche l'a fait arrêter pour affaire sur la toile. Je l'appelle au téléphone, elle me répond toute larmoyante. J'essaye de la calmer. Par souci de confrontation des versions, comme l'exige la logique et le bon sens, je lui demande si elle a le numéro de Murielle, elle me répond par la négative mais qu'il y a l'avocat de son fils, Me Ndongue Corentin qui suit l'affaire depuis le début. À ma demande, elle me fait parvenir le numéro de l'avocat que j'ai immédiatement contacté et qui m'a fait une certaine confidence. À travers mes réseaux, j'obtiens le numéro de Murielle Blanche. À 14h18, je lui laisse un message et par la suite elle me donne sa version des faits. Elle lui reproche de s'être incessamment attaqué à elle et à la sexualité de sa fille mineure de 12 ans. Il me revient qu'en dehors de Murielle, il y a deux autres plaignants parmi lesquels Nathalie Koah avec qui j'ai également discutée et plaider pour Raphaël. Après enquête et ma propre opinion, je constate que l'affaire peut prendre une tournure qu'on ne l'imagine et qu'il y a des indices qui peuvent être compromettants pour le blogueur qui reconnaît avoir publié quelque chose qu'il a reçu. Malgré tout cela je pense que l'urgence est de faire libérer Raphaël avant toute chose. Dans un premier temps, j'opte pour la conciliation. J'estime que réagir sur les réseaux sociaux en l'état des choses est contre productif. Je rappelle Murielle et Nathalie qui me disent qu'elles n'ont aucune intention de voir le jeune croupir en prison et que tout ce qu'elles lui demandent c'est qu'il fasse amende honorable et "arrête de s'en prendre à elle". Illico presto, je me retourne chez la mère de Raphaël pour lui fait le compte rendu. Je lui demande par la suite si on peut associer Murielle dans la discussion pour qu'elle essaye de lui parler. Elle est favorable à cette proposition. C'est ainsi que j'associe Murielle qui lui présente sa version et lui répète ce qu'elle exige pour retirer sa plainte. Les deux parties s'accordent. Entre temps le jeune est placé sous mandat en soirée mais doit remonter au tribunal le lendemain, puisque la procédure est diligentée en flagrance. Il est question que jeudi, les promesses que les deux parties se sont faites se mettent en application pour qu'il recouvre la liberté. Mais malheureusement les choses ne se passent pas comme convenues. La maman ne cesse de se morfondre. Ça me rappelle la douleur que ressentait ma maman -paix à son âme - quand j'étais détenu injustement à Kondengui. Je continue de plaider pour la libération du jeune même s'il faut qu'il comparaisse libre. Alors je préviens les parties ainsi que l'avocat de Raphaël que je ferai un live à propos et tout le monde est d'accord. D'où ce live comme vous l'avez vu et écouté où j'explique les contours de l'affaire, parle de la nécessité de protéger les enfants qui est un préalable non négociable, et aussi plaide pour la liberté de Raphaël.
Devrais-je rester indifférent face au sort de la mineure qui sera désormais moquée à l'école et dans son entourage à cause d'une publication sur sa sexualité ? À quoi sert ce bras de fer inutile puisque le blogueur reconnaît avoir publié ? Pourquoi devrait-il être plus facile pour moi d'encourager le blogueur à camper sur ses positions au lieu de l'inciter à s'excuser et de sortir de prison ? Honoré de Balzac disait : << mauvais arrangement est mieux qu'un bon procès>>
Parler de la sexualité d'une enfant sans défense d'à peine 12 ans risque l'exposer à un viol des regards et une destruction de son univers d'enfant. Je plaide pour la liberté du blogueur mais je n'encourage pas ce qui a été dit sur la mineure sous prétexte que sa mère est une star.
Il ne faut pas être très intelligent pour choisir de plaider la cause de la fillette tout en demandant par humanité la liberté pour le jeune blogueur.
Alors après mon sport dans la nuit d'hier vendredi, je reçois le texte de Nzui Mento qui a pour dessein de me dépeindre en noir. Pour quel but ? Il faut être dans sa tête pour répondre à cette question.
Je tiens à préciser ici que depuis que je suis sur les réseaux sociaux, je ne me suis jamais attaqué à un lanceur d'alerte comme moi, car je considère que notre travail bénévole consiste à alerter le peuple et à dénoncer les injustices. Mais je reçois toujours les flèches de mes paires, lesquelles flèches ont pour objectif de ternir ton image et ma réputation. Nzui Mento, concernant l'affaire qui m'a opposé à Beyala, si je l'avais offensée, je lui aurais présentée mes excuses. Car mon éducation m'y oblige. Un Bangangté qui a grandi au village comme moi n'aime pas la saleté. Il sait se rabaisser quand il le faut mais refuse l'assujettissement. Je le fais très souvent quand je suis en erreur. Je suis allé en prison à cause de mes opinions. J'étais un prisonnier politique. Il a fallu trouver un prétexte pour te tenir derrière les barreaux. On m'a fait passer pour Kand Owalski. C'est les textes rédigés par ce dernier qu'on m'a attribués. La procureure a dit que c'est moi Kand Owalski. Tout le monde était surpris dans la salle d'audience. C'était devant Me Simh qui a d'ailleurs stoppé la procureure, Me Meli, Me Kouokam, Serge Aimé Bikoi etc.
Nzui Manto, m'a effectivement soutenu dans mes périodes sombres comme des milliers de Camerounais m'ont soutenu et comme j'ai également soutenu des milliers de personnes. Je lui en suis reconnaissant. Mais, cela ne doit pas lui faire croire qu'il peut raconter des mensonges sur ma personne et m'insulter au passage.
Ce n'est pas tous les problèmes que les gens nous soumettent qu'on doit se précipiter à porter sur la toile. Il faut toujours peser le pour et le contre. Je ne peux compter le nombre de problèmes que j'ai résolu loin de la toile sans faire du bruit alors que les concernés étaient convaincu qu'il fallait ébruiter.
Un sage me disait un jour qu'on reconnaît la panthère par ses tâches. Mais lorsqu'une panthère devient entièrement sombre elle peut être nuisible pour la société.
J'invite les internautes à écouter cet audio entre la maman de Raphaël et moi et juger d'eux même. C'EST LA MAMAN DE RAPHAËL ELLE-MÊME QUI ME DEMANDE D'ENREGISTRER.
Pour le moment, ce qui est important pour moi c'est la libération de Raphaël qui n'a pas sa place dans ce mouroir de prison où les gens sont détenus dans des conditions les plus exécrables. Là je parle en agrégé de Kondengui. »