Sans surprise : Marcel Niat tient vigoureusement au fauteuil de Paul Biya, malgré la vieillesse

Marcel Niat a été réélu à la tête du Sénat malgré son âge avancé et les spectacles désolant qu’il offre par moment. Cette situation suscite beaucoup de commentaires. Arlette Framboise Doumbe Ding pense qu’il a en ligne de mire le poste de Paul Biya, puisqu’il devrait assurer l'intérim de la présidence de République en cas de vacance du pouvoir


« Sans surprise Marcel Niat conserve son fauteuil de président du sénat après l'élection de ce jour.
Son principal atout c'est qu'il n'a pas la force pour pouvoir assurer l'intérim de la présidence de République en cas de vacance du pouvoir. C'est précisément pour cela qu'il est préféré à la tête du sénat par ceux qui préparent la succession dynastique du pouvoir au Cameroun.
C'est assez cynique de la part du régime de Yaoundé qui sait que s'il fallait absolument un Bamileke à la tête du sénat, il en existent qui soient plus dynamiques et capables de remplacer valablement le très fatigué Marcel Niat. Yaoundé le sait mais nous sommes dans un marché de dupe comme il en existe dans de pseudo démocraties où on aime à nourrir l'illusion du partage du pouvoir », a commenté l’activiste proche du MRC.

« Vivement un autre Cameroun où l'intelligence des Camerounais sera moins moquée qu'elle ne l'est aujourd'hui avec cette structure budgetivore parfaitement inutile qu'est le sénat. C'est une institution qu'il faut normalement dissoudre pour se concentrer sur des choses plus utiles comme la mise en place des fondamentaux de la démocratie qui nous manquent tant dans ce pays.
La mise en place par exemple d'un système électoral consensuel sera en tout point infiniment plus bénéfique au Cameroun que le sénat dans son fonctionnement actuel . Ce sénat là, c'est de la poudre aux yeux. Il ne sert à rien.Au Sénégal Macky Sall a fait dissoudre le sénat et l'économie réalisée à permis de booster le secteur de l'énergie solaire qui contribue à la création des richesses. Ce pragmatisme politique peut inspirer le Cameroun qui doit passer de la culture de consommation à la culture de production », soutient-elle.