En visite de travail à Douala vendredi 1er mars 2024, le ministre de la Santé publique a rendu une visite de courtoisie à Sa Majesté Eric Jamil Madiba Songue qui lui a exposé les besoins de ses sujets. Situé à l’entrée Est de la métropole économique, le canton Bakoko fait face à une forte croissance démographique de sa population. Mais les infrastructures hospitalières et sanitaires ne suivent toujours pas.

Ce canton dispose d’un Centre médical d’arrondissement, (CMA) pour plus de 500 000 habitants ; la carte sanitaire du canton est insuffisamment fournie, déplorent les populations. Des doléances adressées au ministre de la Santé publique. Manaouda Malachie, était l’hôte de Sa Majesté, Eric Jamil Madiba Songué vendredi 1er mars dernier. Profitant cette visite, le monarque du canton Bakoko du Wouri a saisi l’opportunité pour exprimer les doléances de ses sujets. Pour le monarque, les populations du canton Bakoko et des villages de Japoma ont besoin de meilleures infrastructures sanitaires et un hôpital de district en lieu et place d’un centre médical arrondissement.

« Nous faisons confiance au pragmatisme du ministre. Les populations Bakoko attendent de meilleures infrastructures et équipements sanitaires. Les populations de Japoma attendent au moins un hôpital de district, ceci conformément à la démographie galopante dans les villages Japoma qui méritent cet hôpital de district », a insisté SM Eric Jamil Madiba Songuè. Des doléances qui ne sont certainement pas tombées des oreilles de sourds. Apporter aux Camerounais l’encadrement sanitaire qui sied sans faire de promesses, le membre du gouvernement a promis d'examiner au plus près les problèmes à lui posé.

« Je voudrais d’abord préciser que ma venue ici rentre dans le cadre de la démarche que nous avons toujours eu à savoir descendre sur le terrain, regarder, évaluer, récolter et pouvoir les analyser afin d’apporter des solutions le cas échéant. Cette prescription qui nous est par le président de la République va dans le sens de pouvoir apporter aux Camerounais l’encadrement sanitaire qui sied. C’est dans ce sens qu’arrivé ici, je ne pouvais pas venir à la chefferie. Nous sommes ici dans le cadre d’une visite de courtoisie. Nous avons eu la chance que Sa Majesté ait apprêté un certain nombre d’éléments et d’informations assez stratégiques sur lesquelles nous allons travailler lorsque nous rentrerons. Lorsque le président de la République nous envoie sur le terrain, il nous dit les responsabilités qui sont les nôtres. Entre autres responsabilités, apporter des éléments de réponses aux préoccupations des populations. Nous regarderons également l’état physique des formations sanitaires existantes », Malachie Manaouda.