Le ministre du Travail est très en colère. Il apprécie moyennement les rumeurs sur la mort de Paul Biya qui inondent la toile. Après une publication polémique sur sa page Facebook, le secrétaire général adjoint du RDPC a confirmé ses propos sur RFI. Il réclame des sanctions pour les auteurs de ces rumeurs.
« Moi, j’estime tout simplement qu’ils doivent payer le prix fort pour avoir diffusé des mensonges aussi grossiers. Je pense que nos institutions disposent de mécanismes qui permettent de poursuivre ce genre de personnes », a-t-il déclaré.

Le collaborateur de Paul Biya est convaincu que les auteurs de ces rumeurs ont un plan inavoué. « Les gens cherchent par divers moyens à distraire l’opinion en annonçant le décès du chef de l’État à des fins qu’ils connaissent. On n’annonce pas le décès d’un chef d’État sans s’assurer de la véracité des faits, sans même savoir s’il était malade au préalable. C’est une réaction de grande déception par rapport à ces organes de presse qui veulent se faire prendre au sérieux. La justice, le droit, la législation prévoient des sanctions contre ceux qui divulguent de fausses informations, ceux qui diffament, et ceux qui veulent créer des troubles à l’ordre public. Vous savez que ce genre de nouvelles peut provoquer n’importe quel désordre public », ajoute-t-il.

Pour dégonfler la polémique, le porte-parole du gouvernement, Emmanuel René Sadi, et le directeur du cabinet civil du président de la République, Mvondo Ayolo, ont chacun publié un communiqué de démenti. Paul Biya se porte bien et vaque à ses occupations, selon leurs déclarations. Ils annoncent également le retour du président de la République au Cameroun dans les prochains jours.