La célébration la semaine écoulée de la 16e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle a mis en exergue les vertus de ce pan de la médecine.
Le Cameroun s’est joint la semaine dernière au reste de l’Afrique pour célébrer la 16e édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle. Placée sous la présidence d’André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, cette édition organisée six jours durant, a donné lieu à une foire-exposition de produits de la pharmacopée traditionnelle.
La conférence organisée vendredi dernier à la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de Yaoundé I a servi de cadre à un échange entre tradi-praticiens, médecins, enseignants et chercheurs sur les enjeux de ce secteur d’activité qui tarde à s’organiser.
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Placée sous le thème : «Fabrication locale de produits médicaux issus de la pharmacopée traditionnelle dans la région africaine», cette 16e édition avait comme principale innovation la codification en cours de la médecine traditionnelle camerounaise. Pour André Mama Fouda, avec toutes les avancées de ce secteur, il s’agira de multiplier les efforts à travers notamment la coordination, l’organisation et la planification. «Nous devons tout faire pour que les traitements traditionnels soient mieux conditionnés.
Nous nous réjouissons aujourd’hui que formellement, il y ait déjà cinq produits qui sont dans nos pharmacies et près d’une vingtaine qui sont dans un stade d’élaboration très avancée dans nos laboratoires ». S’est félicité le ministre de la Santé publique.
A ce jour, le Cameroun est le seul pays de la sous-région disposant d’un institut de recherche de la médecine traditionnelle ayant intégré certains produits dans les programmes de soins de santé publique. Il dispose également d’un département de la médecine traditionnelle au sein de la Faculté de médecine et de sciences biomédicales.