L’alimentation est vrai problème de santé publique au Cameroun. Près de 80% de la population a en effet une alimentation déséquilibrée. 33% des enfants souffrent de malnutrition chronique. 10,3% environ de mineurs sont atteints d’obésité pendant que 33% des enfants de moins de cinq ans ont un retard de croissance. Au même moment, l’insuffisance pondérale est estimée à 15% de la population.
Ces chiffres sont contenus dans les colonnes de La Nouvelle Expression (LNE), parue le 15 décembre 2016. Le journal revient sur l’atelier organisé par Nestlé-Cameroun le 9 du mois en cours à Douala sous le thème «Faire reculer la malnutrition – le rôle des médias».
Au cours des échanges, le nutritionniste Gérard Epie a laissé entendre que «Jusqu’ici, on ne voyait pas la nutrition comme quelque chose de primordiale en Afrique. Le Cameroun fait face à des défis nutritionnels importants. Il urge d’adapter plusieurs stratégies en matière de sécurité alimentaire», analyse-t-il.
Le quotidien mentionne que les intervenants ont expliqué que «les personnes et plus particulièrement les enfants, associent la nourriture et le plaisir, oubliant les besoins nutritifs journaliers. Les fast food, les sodas sucrés, les aliments riches en lipides et glucides deviennent alors les plats préférés des adolescents et des plus jeunes», provoquant ainsi de plus en plus les excès alimentaires.
Selon les organisateurs, la première conséquence de ces excès est l’obésité avec son corolaire des maladies cardiovasculaires. Ces derniers ont donc encouragé la consommation de céréales complètent et de légumes tout en pratiquant l’activité physique.