Le Conseil National de la Communication va à l'encontre des medias qui diffusent des contenus à caractère homosexuel au Cameroun. « Le Conseil National de la Communication attire l'attention des promoteurs, des professionnels des médias et du grand public sur le fait que, sur la base des rapports de veille médiatique mise au point par ses services compétents, son attention a été attirée sur la prolifération de programmes faisant la promotion de pratiques homosexuelles », lit-on dans le Communiqué de presse.
« Ces programmes sont généralement diffusés par des éditeurs étrangers, concernent le plus souvent des séries télévisées ordinaires, se retrouvent de plus en plus dans des dessins animés destinés aux enfants et aux mineurs.
Il s'agit des pratiques portant atteinte aux bonnes mœurs, aux coutumes et à la législation Camerounaise », ajoute le régulateur.
« En effet, il ressort respectivement des articles 3 et 4 du décret du 23 janvier 2012 portant réorganisation du Conseil national de la communication, que le Conseil veille d'une part au "respect de la liberté de communication sociale conformément à la Constitution, aux lois et règlements en vigueur", et d'autre part, à la protection de la dignité des personnes, notamment des enfants et des jeunes, dans les médias". La protection de la dignité des enfants et des jeunes dans les médias" », poursuit il.
« Sur cette base, le Conseil National de la Communication rappelle aux promoteurs et professionnels des médias que l'homosexualité est interdite et condamnée par le droit pénal camerounais, et que la diffusion dans les médias de scènes à caractère homosexuel constitue un manquement à l'éthique et à la déontologie de la communication sociale, à l'éthique professionnelle en matière de communication sociale », a indiqué le Conseil.
Au regard de ce qui précède, le Conseil National de la Communication lance un appel aux promoteurs des chaînes diffusant des programmes montrant des scènes d'homosexualité, préjudiciables au bon ordre social, notamment aux enfants et aux adolescents de retirer sans délais ces programmes qui violent la loi, les bonnes mœurs et les coutumes de notre pays, sous peine, le cas échéant, de la suspension pure et simple des médias concernés, conclut le conseil.