Le 20 juin 2024, ma vie bascule dans un cauchemar digne des pires films d’horreur. Ce jour-là, plus de 70 militaires lourdement armés du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GPIGN) envahissent ma résidence à Bastos, Yaoundé, comme s’ils traquaient un criminel de guerre. Escabeaux, béliers, tireurs d’élite perchés sur les toits voisins, cordon sécuritaire de deux kilomètres : le dispositif est disproportionné, presque théâtral. Pourtant, je ne suis ni un terroriste, ni un baron de la drogue. Je suis juste un homme en fauteuil roulant, souffrant d’une infection urinaire, avec pour seule "arme" un téléphone et une voix qui dérange.
Ce livre est le témoignage cru des 66 jours de torture physique et psychologique qui ont suivi : coups, humiliations, simulacres d’exécution, privation de soins médicaux, chiens abattus sous mes yeux, famille dispersée, et cette lumière aveuglante laissée 24h/24 dans ma cellule pour briser ma résistance. Derrière cette violence d’État se cache un plan méthodique : me réduire au silence, anéantir ma réputation, et asphyxier économiquement ma famille.
Mais pourquoi une telle haine ? Pourquoi avoir transformé un simple citoyen en "ennemi public n°1" ? À travers ces pages, je dévoile les dessous d’une machination politique où se mêlent règlements de comptes, lâchetés institutionnelles et une vérité que le pouvoir camerounais redoute plus que tout : la peur panique d’un homme qui refuse de plier.
CE QUE LE MONDE DOIT SAVOIR DE MON ARRESTATION DE JUIN 2024 QU'ON CACHE.
LE PLAN OURDI PAR MES BOURREAUX MIS EN MARCHE POUR M'ASSASSINER!
JE SERAI UN PEU LONG!
Mon interpellation militarisée le 20 juin 2024.
Dans ma résidence au quartier BASTOS aux environs de 14h moins, assis à ma véranda, plus de 70 militaires du Groupement Polyvalent d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GPIGN) avec en tête le commandant du Groupement de Gendarmerie territoriale du MFOUDI débarquent chez-moi, à bord de nombreuses pick-up de couleur verte et estampillés Gendarmerie Nationale. Un dispositif sécuritaire impressionnant est déployé, comme s'il s'agissait de l'interpellation du plus grand baron des trafics de drogue et d'armes du Cameroun, le gangster D'État. Mes voisins qui se croient dans une série Hollywoodienne, se posent certainement des questions!
L'un des pick-up est muni d'un escabeau, et l'un des soldats tient un bélier entre ses mains. Les militaires en tenues de combat, tous soigneusement munis des gilets pare-balles, des casques lourds et des genouillères, armés de fusils d'assaut AK-47 (KALACHNIKOV). Une section parmi eux est composée des personnes encagoulées, chacune d'elle avec un bouclier de guerre, une arme défensive qui est destinée à parer une attaque, et tous agissent de concert.
LES ORDRES SONT FORMELS : Même si je me barricade, ils doivent escalader la barrière pour me retrouver à l'intérieur de mon domicile, d'où la présence d'un escabeau servant d'escalier et d'un bélier (une machine de guerre servant à enfoncer des portes blindées et des châteaux-forts).
Un important cordon de sécurité de deux kilomètres à la ronde est établi. Aucun véhicule, aucune moto, aucun piéton n'est autorisé à circuler dans ce périmètre. Les voisins paniqués sont menacés par des hommes en armes et se voient obligés de s'enfermer chez eux, interdiction formelle de filmer la scène qui se prépare. L'immeuble en chantier qui est mitoyen à ma résidence est réquisitionné, les employés sont chassés et deux militaires de la Gendarmerie Nationale prennent position au dernier niveau, avec des armes à longues portées pour la surveillance de mon domicile.
Le décor étant enfin planté, l'ordre fatidique est donné d'entrer et de procéder à mon interpellation si je n'oppose aucune résistance.
À travers les nombreuses caméras de surveillance installées partout dans mon domicile, j'observe attentivement la scène. Effrayé, dans un étonnement profond, j'ai l'impression que mes facultés intellectuelles sont paralysées, j'adresse une prière silencieuse à JEHOVAH DIEU TOUT-PUISSANT, convaincu qu'il s'agit de mes dernières minutes de vie sur la terre, je pense à ma famille, la tristesse m'envahit.
Mon arme défensive acquise légalement est posée sur ma table, je ne peux pas m'en servir et c'est inutile pour la circonstance, j'attends qu'ils entrent et m'abattent, je suis moralement préparé et résigné mais je m'inquiète profondément pour ma famille, un froid glacial ayant envahi tout mon être. Mais l'un des deux invités assis avec moi sur ma véranda stupéfait et tétanisé me lance : "PAPA MIKE, balance ton arme derrière l'un des canapés. Ils vont tirer à vue sur toi s'ils entrent".
Me voyant traîner, il se lève rapidement, prend l'arme et balance ça derrière un canapé pour visiteurs.
Ma femme qui venait de partir de la maison avec les enfants et pressée par moi, parce que j'avais un mauvais pressentiment de ce qui devait se produire comme drame, et je pris donc la décision de les éloigner par la ruse, pour qu'ils n'assistent pas à l'instant fatidique. Sauf qu'elle va rencontrer une cohorte de militaires dans un convoi de véhicules impressionnant à la nouvelle route bastos, en direction de mon domicile. Chose qui va attirer son attention, et elle va exiger au chauffeur de faire demi-tour.
Elle ne s'est pas trompée, elle arrive exactement au moment où le dispositif sécuritaire s'apprête à enfoncer mon portail. Elle sort du véhicule et demande aux enfants de ne pas sortir, mais de verrouiller les portières. Alors qu'elle traverse le cordon de sécurité, elle est menacée de ne pas s'approcher, toute affolée, elle va foncer et va se mettre à genoux face au Lieutenant-Colonel en furie qui dirige l'opération, et qui transpire à grosses gouttes de sueur comme s'il venait à bout des terroristes. Elle implore ce dernier devant l'escouade de militaires de permettre qu'elle utilise sa voix pour me demander d'ouvrir tranquillement le portail, afin d'éviter l'utilisation violente du bélier. J'étais là à écouter ma femme implorer ce Lieutenant-Colonel qui lui criait dessus et elle ne cessait de lui dire :" Mon colonel, mon colonel, tout ceci pour interpeller Parfait ? Avait-on besoin d'en arriver là mon colonel? Pour une personne à mobilité réduite ? Qu'est-ce qu'il a trop fait de si mal pour mériter ça?" Et lui de répliquer en colère, et d'un ton menaçant :" Il a refusé de se présenter à ma convocation et m'a envoyé un avocat, ensuite il se permet d'écrire sur Facebook et d'insulter le Conseiller Spécial? Il se prend pour qui ? Aujourd'hui c'est terminé pour lui ".
Je tiens à rappeler que ce Lieutenant-Colonel et moi avions de bonnes relations. On avait jamais eu le moindre problème particulier, un soir même, nous étions en boîte de nuit avec d'autres officiers de Gendarmerie, alors qu'il était encore Chef d'escadron.
Je voudrais encore préciser qu'à la veille le 19 juin 2024, mon avocat s'était présenté au Groupement de Gendarmerie afin de reporter humblement cette convocation téléphonique à une autre date, muni d'un document qui me recommandait un repos médical signé par mon Urologue, un médecin spécialiste et Colonel de l'armée de terre, suite à l'inflammation de ma vessie neurogène. Puisque je venais de subir une CYSTOSCOPIE le 18 juin 2024, et j'étais porteur d'une sonde urinaire spéciale. Je souffrais de grandes douleurs.
Ayant entendu les supplications de ma femme qui craignait qu'on ne tire sur moi, je demande alors à un de mes employés d'ouvrir le portail.
Mon domicile va alors instantanément se remplir de soldats enragés armes aux mains. Le Lieutenant-Colonel CO-GROUPE va donc lancer formellement à ses hommes :
"SI MBAMPOU FAIT UN FAUX PAS ABATTRE-LE ; ABATTRE LES CHIENS".
À peine je prenais personnellement la parole pour lui demander s'il n'avait pas honte, et savoir pourquoi ce détachement de militaires chez-moi (je voudrais rappeler que LE GPIGN qui est une force spéciale de la Gendarmerie Nationale ne peut pas se déplacer sans l'ordre de la haute hiérarchie qui est le SED/CGN), des tirs à l'arme lourde comme une pluie vont donc s'abattre dans mon domicile. Mes chiens vont être abattus de façon traumatisante sous mes yeux (UN CANE CORSO, UN ROTTWEILER, DEUX BOERBULLS). Dans le même temps, simultanément, de nombreux éléments du GPIGN vont se jeter sur moi alors que je suis tranquillement assis sur mon Fauteuil Roulant, ma femme essayant en vain tant bien que mal de me protéger, en s'interposant de toutes ses forces entre mes bourreaux et moi.
Je vais recevoir les coups de pieds des gendarmes d'une violence fatidique au bas ventre, roué de coups de poings mais couvrant mon visage, un des gendarmes va saisir ma sonde urinaire et va se mettre à la tirer avec force me demandant comme un homme possédé par un mauvais esprit: "C'est quoi ça? Qu'est-ce que s'est? Voulant absolument me sortir de mon Fauteuil Roulant, ils vont me renverser scientifiquement et brutalement au sol. Une scène d'une rare violence se passa ce 20 juin contre moi, une date inoubliable.
Mon seul fils resté à l'intérieur qui va entendre mes cris de douleur va alors sortir de la maison, pour me retrouver à la véranda. Sans poser de questions, il va être battu et traîné au sol. C'est un Capitaine du GPIGN qui était en tête des gendarmes qui me frappaient, il enleva d'ailleurs sa cagoule pour me montrer fièrement son visage.
Ils étaient euphoriques et pratiquement en extase alors qu'ils exerçaient cette violence outrée. J'avais l'impression de rêver et je perdis mes forces, ahuri de voir des militaires de la gendarmerie de mon pays se comporter de la sorte. C'était invraisemblable ce qui se passait. Un des gendarmes sans cagoule va faire preuve d'humanisme et va supplier pour qu'on me relève, tout en me chuchotant avec une voix inquiète de ne pas bouger ni de faire un geste qui pourrait être mal interprété par le Commandant.
C'est alors qu'une fois assis et transpercé par une douleur insupportable et traumatisé, j'entendis très fort des voix s'écrier : "CESSEZ-LE FEU... CESSEZ-LE FEU UN HOMME A TERRÉ, QUI A TIRÉ SUR LUI ?". Je ne m'étais pas encore remis mentalement, j'ai d'abord cru que c'est sur moi qu'on venait finalement de tirer, mais que non. Je me mis à chercher du regard ma femme et mon fils, ils n'avaient rien et c'est ainsi que j'entends qu'il s'agit d'un autre gendarme qui vient d'être atteint par des tirs fratricides durant l'opération, et il gisait dans une marre de sang!
Il fût alors transporté précipitamment dans un des nombreux pick-up qui formaient un cordon de sécurité devant ma résidence. C'est alors que l'un de mes employés me fera savoir que mon petit frère vient de l'appeler qu'il est entrain de se diriger à mon domicile. Sans réfléchir, je lui dira instantanément de lui envoyer un message urgent lui demandant de quitter rapidement le pays. Je savais que les ordres étaient de l'interpeller aussi, connaissant parfaitement bien comment ça fonctionne, et c'est ce qui se fera pour mon grand plaisir. Dans la foulée, je demanderai également à mon employé de faire sortir mon Téléphone de marque IPHONE 14 PRO-MAX 1 TERA. Quelques jours seulement après, ce téléphone se retrouva chez une personne en qui j'ai confiance à l'extérieur du Cameroun. Mon tortionnaire croit recevoir ce téléphone en particulier.
S'en était alors suivie une perquisition sauvage pratiquement de 15h à 23h 30 minutes.
Mon domicile fût fortement saccagé avec une force non contenue, même les cages des chiens furent perquisitionnées, y compris même les rigoles et les poubelles. Je précise que durant tout ce long temps, le Lieutenant-Colonel CO-GROUPE qui supervisait minutieusement cette perquisition musclée était régulièrement au téléphone, recevant de nombreux appels interminables. Il n'y a pas un seul endroit de mon domicile qui n'a pas été fouillé et refouillé, avec une violence particulière. Mon domicile était devenu comme une poubelle, ou encore un champ de bataille. Plus tard, je constatais la perte d'un montant de 8000 euros, des bijoux et bien d'autres choses importantes. Mon lieu de résidence étant restée ouverte toute cette nuit du fameux 20 juin 2024 jusqu'au matin.
Chaque chose ayant toujours une fin, c'est alors que vers minuit, sans avoir signé un procès verbal de saisie ni vu le document de perquisition, puisque je ne savais pas avec exactitude ce qu'on recherchait, la procédure de perquisition n'ayant pas été respectée car je n'avais pas assisté personnellement (j'étais tenu sous bonne garde sur ma véranda), aucun gendarme ne s'était fait fouiller avant la perquisition. Je vais alors être transporté à travers mon véhicule, dans un convoi avec les nombreuses pick-up de la Gendarmerie en double clignotant, ma femme et mon fils, direction l'hôpital de la Gendarmerie Nationale pour un examen médical de routine, ensuite le Groupement vers 2 heures du matin. C'est là dans ma voiture que je passais la première nuit tout seul, après avoir dit aurevoir dans une tristesse sombre à mes proches en larmes et inconsolables, avant d'être conduit le lendemain vers 9 heures dans la salle de conférence.
Mon calvaire et ma pénitence vont alors durer 66 jours de garde à vue, dans les conditions les plus inhumaines qu'on ne peut imaginer.
Dans les 66 jours, je vais passer 30 jours dans une cellule infecte. Mon médecin personnel ne va jamais être autorisé à me faire des soins, ni à m'examiner, malgré plusieurs tentatives restées vaines. Plusieurs restrictions draconiennes vont alors être communiquées en ce qui me concerne.
Je ne pouvais pas me rendre aux toilettes, j'étais obligé de faire mes besoins naturels sur moi, c'est ma femme et le chauffeur qui me nettoyaient pendant les 66 jours. C'était invraisemblable ce que je vivais dans mon pays.
J'étais privé et interdit de certaines visites, y compris celles de mon avocat qui éprouvait toutes les difficultés du monde pour communiquer avec moi (j'étais pour la plupart du temps auditionné sans la présence de mon avocat).
Seuls quelques membres de ma famille biologique étaient autorisés à communiquer avec moi pour 20 minutes par jour, parfois plus (Mes enfants, ne supportant pas de me voir dans ces conditions extrêmement humiliantes, je pris donc la décision douloureuse qu'ils ne viennent plus, afin de m'éviter plus de souffrance).
Il m'était interdit strictement de communiquer par téléphone. Seul le Lieutenant-Colonel Ayissi mon ami qui était lui aussi interdit de me rendre visite me téléphona une seule fois, au travers du portable d'un gendarme, avec l'autorisation express du Maître des lieux, mon tortionnaire.
Que ce soit en cellule (30 jours) où dans la salle de conférence (36 jours), mes faits et gestes étaient surveillés psychanalysés à partir des caméras de surveillance installées. À chaque moment et de façon inopinée, un gendarme entrait pour voir ce que je faisais.
J'avais demandé la permission pour qu'on me fasse venir MA BIBLE et MES ENCYCLOPÉDIES BIBLIQUES pour lire et prier, chose qui m'avait été accordée. Mais au bout de 10 jours après, un adjudant-chef Major va m'informer que ordre lui a été donné par mon tortionnaire de me retirer ces livres, ce qui fut fait à ma grande tristesse et surprise. L'OBJECTIF DE CE TORTIONNAIRE ÉTAIT DE M'AFFAIBLIR ET DE ME FAIRE CRAQUER.
Il était strictement interdit aux Gendarmes et aussi aux gardés à vue de communiquer avec moi, même de passage. J'étais toujours seul et isolé, pendant les 56 jours sans lecture à regarder les murs de ma cellule. J'avais l'impression que 24 heures était une éternité !
Pendant les 66 jours de garde à vue, que ce soit à la salle de conférence, pire encore dans ma cellule, UNE AMPOULE PIQUANTE et VIVE d'une lumière excessive était allumée 24h/24, sans interruption (aujourd'hui j'éprouve beaucoup de difficultés à rester sans lumière, et ma vue a progressivement baissée en intensité).
Pour éviter parfois de faire mes besoins naturels sur moi, il m'arrivait de me priver personnellement de nourriture pendant des jours. J'envoyais ma nourriture à d'autres gardés à vue sans que ma femme ne le sache.
Pour mes rares visiteurs, il existait un cahier spécial pour écrire les noms de ceux-là qui venaient me voir, et leurs numéros de téléphone. Les gendarmes l'avaient surnommé "LE CAHIER D'ÉTAT".
Lorsque j'ai été envoyé en cellule, le Maître des lieux m'interdira le matelas, j'avais alors passé 72 heures sur mon Fauteuil Roulant sans manger et sans visites. Situation qui me metta dans un état de choc où je perdis connaissance, et l'on me transporta pour l'hôpital derrière le pick-up de la Gendarmerie qui était réservé pour évacuer les poubelles et les déchets du Groupement en état de putréfaction. À l'hôpital, j'étais surveillé par six (06) gendarmes. Malgré la demande d'être hospitalisé par un médecin, l'ordre viendra de me ramener au Groupement, dans ma cellule. Malgré les appels téléphoniques répétés du CHEF DIVISION SEMI de l'époque le Colonel Bamkoui à mon tortionnaire, de me ramener à la salle de conférence, il ne céda pas, au contraire, il faisait encore plus durcir mes conditions de détention.
C'est au Groupement, dans cette situation oppressive et inhumaine que ma vessie neurogène va s'infecter gravement, provoquant jusqu'à ce jour, la présence régulière d'un liquide fluide puantiste et jaunâtre, pâle et épais, avec du sang (Je suis un long traitement médical et pénible jusqu'à ce jour).
Ma mère, celle qui m'a mise au monde va se voir chasser comme une chienne du Groupement, alors qu'elle venait me rendre visite, venant de très loin à BERTOUA (EST-CAMEROUN). C'est une gendarmette qui, prise de pitié, va lui demander de repasser le lendemain où elle me verra seulement pendant 20 minutes.
Après mes 66 jours de garde à vue abusive au Groupement, je suis présenté au Commissaire du gouvernement et ensuite devant le Juge d'instruction du TRIBUNAL MILITAIRE, où je suis placé en détention provisoire à LA PRISON PRINCIPALE DE KONDENGUI avec plus de onze (11) chefs d'accusations en rapport avec une atteinte à la sûreté de l'état. Mes bourreaux vont faire recours à la presse, aux médias nationaux et internationaux pour m'affubler de toutes sortes d'avanies en boucle, comme l'homme le plus dangereux que le Cameroun n'ait jamais connu. Présenté comme LE CHEF D'UN GANG alors que je ne connais ni d’Adam ni d'Ève les membres dont on prétendait que j'étais LE CHEF.
À peine avoir passé 4 jours en détention provisoire, je ne verrai plus jamais ma femme, ayant été informé de la demande pressée de son interpellation par le Groupement territoriale de Gendarmerie, elle n'a pas d'autres choix que de s'enfuir contre son gré. Perdant ainsi un marché acquis en cours, mais avec en retour une ardoise financière énorme comme dette à rembourser.
Mes marchés publics réalisés sous fonds propres par ma femme au niveau du payement à L'ACT vont être suspendus volontairement et à dessein. Mes nombreuses activités telles que l'élevage des lapins, des poules et mes étangs de poissons en cours de réalisation vont sombrer dans l'échec. Des dizaines de millions de francs CFA engloutis dans l'abîme et les pertes. La porcherie moderne à Obala va tomber en décrépitude, tout va être abandonné et finalement volé. Mes voitures sont toujours détenues par la Justice. L'objectif secondaire de mes bourreaux qui ont détruit ma famille dans ses fondamentaux ont atteint, était de m'asphyxier financièrement. Ils ont réussi aussi cet exploit.
JEHOVAH DIEU TOUT-PUISSANT, JE REMETS TOUT ENTRE TES MAINS.
PS: J'avais été surpris dans ces moments de peur excessive et de confusion indiscontinue, de recevoir la visite de quatre (04) personnes que j'ai rencontré virtuellement sur les réseaux sociaux. Chacune d'elle m'a rendue visite dans des conditions difficiles. Elles ont été refoulées, mais ont persévérées pour m'apporter leur soutien moral et du réconfort. Je ne les oublierai jamais !
LA SUITE DANS MON LIVRE DIEU VOULANT: SEIGNEUR ET MÉDITATION D'UN ENFER D'OU JE SUIS REVENU À LA VIE!
Ménard Hervé Mbapou alias Général Ramzam Moranzambé alias Général Moranzambé Ramzam alias Général Ramzam Kadyr le Véritable Hiérophante, l'homme nouveau.