• Il s'agit du projet de construction de route
• Précisément la route Ebolowa-Akom II - Kribi
• Malgré les relances du ministre des Travaux publics et celui des Marchés publics
Dans une lettre adressée qu'il a adressée au ministre d'Etat, Secrétaire générale de la Présidence de la République, le ministre des Travaux Publics essaie de faire un "rapport de situation" du projet de construction de la route Ebolowa-Akom II - Kribi.
Mais en réalité, à lire le contenu de la lettre le ministre Nganou Djoumesi semble ne pas comprendre l'attitude du SGPR qui, (pour ne pas faire preuve de courtoisie et de bienveillance comme le ministre des Travaux publics), bloque l'évolution du projet de route qui précise t-il dans sa lettre a eu l'accord et les "hautes instructions" de Paul Biya.
"Dans les perspectives de démarrage des travaux de construction de la route Ebolowa-Akom II - Kribi durant le premier trimestre 2022, j'ai saisi par courriers le 21 septembre et 14 octobre 2021, le ministre délégué de la présidence de la République en charge des Marchés publics pour solliciter une autorisation spéciale pour passer deux marchés de gré-à-gré avec le Groupement BET DAR GROUP/ECTA BTP et le LABOGENIE pour les maîtrises d'ouvrages techniques et géotechniques respectivement des travaux du projet visé en marge. Les montants prévisionnels sont respectifs de 6 milliards et de 2 milliards…En application des très hautes instructions du chef de l'Etat, répercuté par lettre B2186/SG/PR du 7 septembre 2021, le ministre des Marché publics vous a saisi en vue de l'obtention de son haut accord pour passer lesdits marchés de gré-à-gré. A date, la réponse est toujours attendue", écrit le ministre Nganou Djoumesi au SGPR Ferdinand Ngoh Ngoh tout en lui demandant de bien vouloir communiquer ses orientations.
A la lumière des faits révélés par le ministre des Travaux publics, il est claire que ce projet de route est bloqué par le secrétaire générale de la présidence de la République. Mais pour quelles raison?
Généralement, les intérêts personnels (corruptions) sont souvent les raisons pour lesquelles plusieurs projets même les plus profitables aux populations sont volontairement bloqués. La preuve, des entreprises malaysiennes sont venues avec un projet de plus de 200 milliards pour la production d'huile de palme au Cameroun. Le projet a été bloqué par des barrons à la recherche de leurs intérêts personnels pendant 7 bonnes années. Les promoteurs du projet ont fini par se rendre au Gabon voisin où ils ont installé leurs usines. Aujourd'hui, le Gabon est le plus grand producteur de l'huile rouge dans la sous-région et principal fournisseur du Cameroun.