• Koungou Ferdinand est un policier Camerounais

• Il a intégré le corps de la police en diminuant son âge de 15 ans et en changeant son nom

• Son cas a été dénoncé chez les autorités camerounaises



C'est une affaire de fraude teinté d'un scandale pas comme les autres. Koungou Ferdinand de son vrai nom, policier Camerounais en service à Ngambé-Tikar, dans la région du Centre, département du Mbam-et-Kim, a réussi de diminuer son âge de 15 ans et changer son son nom jusqu'à intégrer la police. La délégation général de la sûreté nationale et le ministère des finances ont été saisis pour cette affaire.


En effet, selon les documents que la rédaction de www.camerounweb.com a parcouru et obtenu copie, le policier en question a frauduleusement changé son nom de Koungou Ferdinand pour Koungou Abena Léopold, mais aussi a couper son âge de 15 ans. C'est-à-dire de 1961 à 1976.

En clair, il découle de nos enquêtes que le véritable nom du policier mis en cause est Koungou Ferdinand. Il né réellement le 14 janvier 1961 à Yaoundé. De Abena Martin Roger et de Ntsama Bernadette. Ce c'est qui ressort de son attestation d'existence de souche d'acte de naissance Nº0004358 et de sa fiche de consultation et des nourrissons. Aussi, comme chacun peut bien le vérifier à la délégation régionale des enseignants secondaires du Sud, Koungou Ferdinand a obtenu son Bepc en 1978 au lycée de Sangmelima dans la région du Sud. En fin 1978 et début 1979 il a voyagé pour l'Angleterre avec un passeport au nom de Koungou Ferdinand. Sauf que curieusement, Koungou Ferdinand s'appelle désormais Koungou Abena Léopold et est dorénavant né le 12 décembre 1976. Comment peut-on avoir le Bepc en 1978 et être né en 1976 soit à l'âge de 2 ans ? À croire à certaines sources, c'est avec ce faux âge et faux nom qu'il a intégré le corps de la police. Il est aujourd'hui inspecteur de police matricule N° 596687H. Il travaille en ce moment à Gambe-Tikar dans le département du Mbam-et-Kim. Sur la base de cette fausse identité, le mis en cause s'est accaparé de la chefferie du Village.


Au vue de ce scandale, Me Jean Paul Atangana a saisi le ministère des finances le 13 avril 2022 pour dénoncer ce fait. L'objet de cette lettre de dénonciation était : "Dénonciation du matricule Nº596687H obtenu frauduleusement" . Dans sa correspondance, le Juriste-Conseil Près des Tribunaux du Cameroun décriait les mêmes faits sus évoqués. "Excellence; Nous venons tres respectueusement auprès de vous, dénoncer un réseau de double identité, entretenu par sieur Koungou Abena Léopold, propriétaire du matricule litigieux N° 596687H, obtenu frauduleusement es qualité de policier, dans le but de spolier le Trésor Public dont vous êtes le garant. En effet le pseudo Koungou Abena Léopold s'appelle en réalité : Koungou Ferdinand, né le 14 janvier 1961 a Yaoundé, tel qu'il ressort de son acte de naissance... Sa méthode a consisté non seulement à changer son nom de Koungou Ferdinand pour Koungou Abena Léopold mais aussi à couper son âge de 15 ans. C'est à dire (de 1961 à 1976), dans le but de spolier l'Etat du Cameroun... C'est pourquoi nous vous prions, par Amour pour notre pays l Cameroun, de bien vouloir prescrire une enquête minutieuse afin de demanteler ce réseau qui continue de prendre le trésor public en otage, malgré les mise en garde du président de la République, son excellence Paul Biya." , peut-on lire dans la correspondance de Me Jean Paul Atangana. Il cite d'ailleurs comme témoin les frères consanguins du mis en cause et son oncle. Il s'agit entre autres de son frère aîné Nkou Abena Pierre Célestin, fonctionnaire à la retraite est né en 1957 et de son frère cadet Mbarga Jean Justin, ingénieur en service au Ministère des Travaux publics est né en 1963.

Après avoir reçu la lettre de dénonciation de l'avocat, le ministère des finances a immédiatement prescrit une enquête à la Délégation général de la sûreté nationale (Dgsn). Le 30 août 2022, nous Me Jean Paul Atangana et les frères consanguins du mis en cause Koungou Ferdinand ont été auditionné à la Dgsn porte 105, Bureau de la Discipline. La Dgsn a dépêché des éléments sur le terrain pour faire le triste constat. Ces éléments sont allés non seulement à la Communauté Urbaine mais aussi au Ministère des Enseignements Secondaires car le mis en cause ayant obtenu le BEPC au Lycée de Sangmelima en 1978.

Koungou Ferdinand lui-même a été entendu au bureau de la discipline de la Dgsn en août dernier. Sauf que dès qu'il a été entendu au il a été affecté à Ngambe-Tikar. Toute chose qui porte à croire que par solidarité de corps, il est protégé.