A en croire le lanceur d'alerte et journaliste, Boris Bertolt, le monde du football camerounais est secoué par un scandale d'espionnage digne des grandes heures du Watergate américain.

Selon des informations exclusives révélées par le lanceur d'alerte, Samuel Eto'o et le Bureau International de Renseignements (BIR) auraient placé des micros dans les bureaux de plusieurs responsables de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).

Après son élection à la tête de la FECAFOOT en décembre 2021, Samuel Eto'o, craignant d'éventuelles pratiques de sorcellerie dans le bureau de son prédécesseur, Seidou Mbombo Njoya, aurait décidé de placer sous surveillance son entourage, y compris ses propres amis. La paranoïa du président de la FECAFOOT l'aurait poussé à collaborer avec Eran Moas, le grand patron du BIR, réputé pour son expérience dans le domaine.

Officiellement, une équipe de spécialistes du BIR a été dépêchée en janvier 2022 à la FECAFOOT pour vérifier la présence de micros dans certains bureaux. En réalité, cette équipe aurait également placé des équipements d'écoute dans six bureaux de la fédération.

Depuis près de deux ans, des cadres et élus travaillant à la FECAFOOT seraient ainsi systématiquement espionnés. Les données collectées par le BIR seraient transmises régulièrement à Samuel Eto'o, qui serait ainsi informé en temps réel des agissements de divers acteurs au sein de la fédération.

Ce scandale soulève des questions sur la vie privée, l'éthique et la transparence au sein de la FECAFOOT, mettant en lumière les rivalités et les tensions qui persistent dans les coulisses du football camerounais. Les réactions et les conséquences de cette affaire pourraient bien redéfinir le paysage du football national.