Le port de Kribi est secoué par un scandale majeur alors que 2000 tonnes de riz, potentiellement meurtrières selon des informations provenant de la République démocratique du Congo (RDC), sont actuellement recherchées sur le territoire camerounais. Malgré les risques connus, une partie de la cargaison, qui en contenait initialement 10 000 tonnes, a été déchargée au Cameroun, indique le lanceur d’alerte Paul Chouta.

Le Préfet de l'Océan, consterné par cette situation, a immédiatement lancé l'alerte et exige des explications de la part de la police phytosanitaire du port de Kribi. Des questions cruciales sont soulevées, notamment sur la procédure d'inspection phytosanitaire, les dates de signature des procès-verbaux, et la manière dont une cargaison potentiellement dangereuse a pu être déchargée malgré les risques identifiés.

Le Préfet s'interroge sur la chronologie des événements, soulignant que les procès-verbaux d'inspection phytosanitaire ont été curieusement signés les 08 et 09 novembre, alors que le bateau n'a accosté qu'à partir du 12 novembre. Cette discordance temporelle soulève des doutes sérieux sur l'intégrité du processus d'inspection.

Face à cette situation préoccupante, le Préfet de l'Océan exige des comptes de la part des autorités responsables au port de Kribi. Il demande des explications sur les failles dans le processus d'inspection, mettant en lumière la nécessité de réponses claires quant à la décharge d'une cargaison potentiellement dangereuse.

Le Préfet ne s'arrête pas là et demande maintenant des informations sur les lieux de destination prévus pour cette cargaison de riz. Initialement destiné aux régions septentrionales du Cameroun, il est crucial de comprendre les circonstances entourant la distribution de ce riz potentiellement contaminé.

Ce scandale au port de Kribi souligne l'importance cruciale de la vigilance dans le contrôle des importations alimentaires. Il met également en lumière la nécessité d'une coopération internationale renforcée pour garantir la sécurité alimentaire et la protection de la santé publique.

La situation évolue rapidement, et le pays attend des réponses urgentes pour éclaircir cette affaire qui menace la confiance du public dans la sécurité alimentaire.