Parmi les officiels camerounais présents en France en marge du sommet sur le nouveau pacte financier mondial, figure Emmanuel Franck Biya, fils ainé de Paul Biya. Ne figurant pas sur la liste officielle de la délégation d'aucuns se posent des questions sur la succession de Paul Biya à Etoudi.

Les photos qui font le plus jaser, sont celles sur lesquelles l'on voit Franck Biya et des journalistes dont fait partie Rodrigue Tongue. Pour Moussa Njoya, ces photos illustrent le fait que la presse camerounaise ne peut oser contester une prise de pouvoir de Franck Biya.

« Le tio c'est la position ! Ne tentez même pas de compter sur la presse Camerounaise pour oser essayer de contester une prise du pouvoir par Franck Biya ! » a écrit l'homme politique.

Jean Crépin Nyamsi va plus mais dans la même droite ligne de Moussa Njoya, il tire à Bullets rouges sur les journalistes ayant pris les photos avec celui qui est annoncé à la tête du pays après Paul Biya.

« Voici vos journalistes camerounais. Rodrigue Tongue a voyagé pour faire les selfies avec ses 47 dents. Au lieu de faire le job avec des reportages sérieux, ils font des selfies avec le futur candidat president du Cameroun. Amougou Belinga est vraiment en prison. Est-ce que les journalistes de vision 4 ont accompagné Paul Biya ? Canal 2 international + CRTV = RDPC. Attendons 2025 au calme. Le futur chef du Cameroun est devant nous. Continuons toujours de boycotter les artistes et ne préparons pas les élections présidentielles en mettant la pression aux hommes politiques camerounais. J'insiste et je répète qu'aucun candidat individuellement ne pourra battre le candidat du RDPC. L'union fera la force. Sinon, je ne rangerai pas mes mi-ssi-les et chaque candidat de l'opposition aura une petite publication de chatouillement tous les jours » écrit Jean Crépin Nyamsi.

Le même avis est partagé par Narcisse Nganchop Député, homme politique.

« La succession monarchique à la tête du pays est de plus en plus évidente. Mr Franck Emmanuel Biya dans la délégation officielle de son père à Paris. Si les occidentaux s’amusent à soutenir cela, je quitte la Turquie pour la Russie où je ferais le pacte même avec le diable pour renverser ce régime. Nous attendons de nos amis occidentaux une pression pour que les règles du jeu politique au Cameroun soient démocratiques avant toute élection présidentielle » écrit Narcisse Nganchop Député.