Dans cette affaire qui fait couler beaucoup d'encre au Cameroun, une voix s'est élevée pour prendre position. Fatimatou Bengono, personnalité connue du pays, a exprimé son point de vue lors de l'émission CANAL PRESSE. Selon elle, on ne peut pas reprocher à un État de vouloir construire des institutions dignes, telles que le siège du conseil économique et social. Elle a même fait une comparaison en mentionnant le château de Versailles en France, qui attire l'admiration des visiteurs.
Cependant, cette prise de position de Fatimatou Bengono ne fait pas l'unanimité. De nombreux citoyens et observateurs estiment qu'il est excessif et inapproprié de dépenser une somme aussi élevée dans la construction d'une résidence personnelle pour le président du conseil économique et social. Ils soulignent le contraste frappant entre ces dépenses extravagantes et la réalité quotidienne des Camerounais, dont beaucoup vivent dans des conditions précaires.
Parmi les critiques, Paul Mahel, qui a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux. Il dénonce le manque de limites et de retenue des personnes impliquées dans ce scandale. Il rappelle que le SMIG au Cameroun est plafonné à 60 000 FCFA, ce qui contraste fortement avec les sommes demandées pour la résidence présidentielle.
Cette affaire met en lumière les questions de transparence, de gestion des ressources publiques et de priorités nationales. De nombreux Camerounais s'interrogent sur l'utilisation de ces fonds et sur l'impact réel de la construction d'une résidence personnelle pour le président du conseil économique et social.
Face à cette polémique grandissante, il est essentiel que les autorités concernées fournissent des explications claires et transparentes sur les raisons qui ont conduit à de telles demandes et sur la pertinence de ces dépenses. La population attend des comptes et souhaite que l'argent public soit utilisé de manière responsable pour répondre aux besoins prioritaires du pays.
Cette affaire met également en évidence l'importance du contrôle citoyen et de la vigilance de la société civile dans la surveillance des dépenses publiques. Il est crucial que les voix critiques continuent de se faire entendre et de demander des comptes aux responsables impliqués dans cette affaire.
En attendant, le débat sur les 2 milliards de FCFA destinés à la construction de la résidence présidentielle du conseil économique et social du Cameroun ne semble pas prêt de s'apaiser, alimentant ainsi les discussions au sein de la société camerounaise.