Une tempête politique a éclaté à l'Assemblée Nationale, mettant en lumière des allégations explosives de corruption au sein de l'opposition. L'honorable Kwemo Pierre a publiquement accusé Cabral Libii du PCRN et Joshua Osih du SDF d'avoir accepté de l'argent du gouvernement pour entraver le blocage parlementaire orchestré par l'opposition.

Ces révélations surviennent après une séquence tumultueuse hier, où le projet de loi des finances 2024 a été bloqué par la présidence de la République, provoquant le mécontentement de l'opposition qui a discrètement initié un blocage. La tension a atteint son apogée lorsque le Premier ministre Dion Ngute a été empêché de s'exprimer, les députés de l'opposition arrachant le micro pour dénoncer le mépris du gouvernement.

Les accusations de Kwemo Pierre ont jeté une lumière crue sur des luttes internes au sein de l'opposition, soulignant des enjeux complexes qui agitent actuellement le Parlement camerounais. Des allégations de transactions financières douteuses, de manipulations politiques et de promesses d'intervention gouvernementale ont émergé, jetant un doute sur l'unité au sein de l'opposition.

Le Premier ministre aurait également promis d'intervenir pour faciliter le congrès du PCRN de Cabral Libii à Kribi, accentuant les tensions internes. La bataille pour la présidence du PCRN s'intensifie avec le soutien de plusieurs cadres du parti, notamment Cavaye Yeguié Djibril et l'ancien Premier ministre Ayang Luc.

Alors que l'affaire se dévoile, la politique au Cameroun se révèle être un terrain complexe de rivalités et de manœuvres, mettant en lumière les défis démocratiques auxquels le pays est confronté. Cette affaire de corruption présumée risque de changer la donne politique et de redéfinir les alliances au sein de l'opposition.