Actualités of Friday, 29 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Scandale des ordinateurs de Paul Biya aux étudiants : un nouveau reportage suscite l’indignation

La vie des ordinateurs de Paul Biya La vie des ordinateurs de Paul Biya

C’est l’un des scandales qui a secoué la République du Cameroun mais dont rien n’est fait pour punir les instigateurs. Le scandale des ordinateurs de Paul Biya aux étudiants revient au-devant de la scène via un reportage. La plupart de ces machines (les ordinateurs pb hev( paul biya hight education vision) de 70 milliards) finissent entre les mains des réparateurs qui remettent en cause la qualité des machines.

Entretemps, les ordinateurs en question se sont même retrouvés en Centrafrique.
Le scandale de la vente au marché noir d’ordinateurs « PBHev », dons du Président de la République du Cameroun aux étudiants camerounais, a franchi les frontières du Cameroun. Ils ne sont plus vendus uniquement sur le marché camerounais, mais aussi en République centrafricaine, a révélé notre confrère Paul Joël Kamtchang, data journaliste employé par Data Cameroun.




« Des ordinateurs portables PBhev seraient offerts par le président Paul Biya aux étudiants camerounais en RCA au prix de 40 000 Fcfa. Vous pouvez l’acheter ici sous forme de petits morceaux de pain », a publié notre confrère sur son compte Facebook le mercredi 27 octobre 2021. Paul Joël Kamtchang séjourne à Bangui, la capitale de la Centrafrique, depuis le 25 octobre 2021, dans le cadre du projet DesinfoxAfrique, en tant qu’expert de l’Agence française de développement des médias (CFI).

Bien sûr, l’appareil est très populaire dans la capitale centrafricaine, et est désormais très célèbre. » Si vous allez au centre-ville, demandez simplement des machines Paul Biya ? », ajoute notre confrère, faisant état d’une relation de confiance avec un citoyen de ce pays.

Un véritable scandale aux multiples rebondissements, alors qu’au Cameroun on en parle encore. En avril dernier, deux étudiants de l’Université de Yaoundé I (Centre), accusés d’avoir volé ces ordinateurs PBhev, ont été traduits en justice. En particulier, ils ont été accusés d’avoir pris près de 400 ordinateurs dans le stock restant de l’université.