Dans une scène choquante de corruption, le directeur du C.E.S de Nkolzoa, Monsieur Noah Théophile, a été violemment traité par des gendarmes au poste de contrôle de Saa alors qu'il se rendait à la remise des bulletins. L'incident a été déclenché après que les forces de l'ordre aient exigé de lui 500 FCFA, le "fameux whisky du chef".

L'enseignant, refusant de se plier à cette demande inappropriée, a été contraint de descendre de sa moto, puis traîné au sol sur plusieurs mètres par les gendarmes. Le prétexte de l'argent exigé au poste de contrôle a suscité l'indignation, rappelant les pratiques de corruption persistantes dans la région du Centre au Cameroun.

Cet incident soulève des préoccupations plus larges sur le fléau de la corruption dans le pays. L'épisode brutal subi par le directeur du C.E.S de Nkolzoa met en lumière les risques auxquels sont confrontés les citoyens qui refusent de se plier à des demandes illégitimes.

Alors que la communauté éducative est censée être un exemple, cet événement souligne la nécessité de lutter contre la corruption à tous les niveaux de la société camerounaise. Il met également en évidence le rôle crucial des autorités pour garantir la sécurité et l'intégrité des citoyens, même face à des actes de corruption perpétrés par des représentants des forces de l'ordre.