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Actualités of Tuesday, 2 July 2024

Source: www.camerounweb.com

Scandale foncier à Yaoundé : Les jumeaux de Chantal Biya impliqués dans une affaire d'acquisition douteuse

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Une nouvelle controverse secoue la famille présidentielle camerounaise. Selon des révélations exclusives du lanceur d'alerte Boris Bertolt, Franck et Patrick Hertz, les jumeaux issus d'une précédente union de Chantal Biya, épouse du président Paul Biya, seraient impliqués dans une acquisition foncière suspecte au carrefour Bastos, un quartier huppé de Yaoundé.

D'après les informations divulguées, les deux hommes, nés avant le mariage de leur mère avec Paul Biya et aujourd'hui entrepreneurs dans le secteur de la logistique, auraient utilisé des prête-noms pour acquérir de manière opaque plusieurs mètres carrés de terrain dans cette zone prisée de la capitale camerounaise.

Cette affaire, qualifiée par Bertolt de "deuxième scandale DIKOLO", ferait écho à une précédente controverse foncière ayant impliqué des personnalités haut placées. La mention de "ramifications jusqu'à la famille présidentielle" laisse entendre que l'influence des Hertz pourrait être liée à leur statut de beaux-fils du président Biya.

Il est important de noter que Franck et Patrick Hertz sont nés de la première union de Chantal Vigouroux, devenue Chantal Biya après son mariage avec le président camerounais en 1994. Paul Biya est devenu président du Cameroun en 1982, bien avant cette union.

Cette révélation soulève de nombreuses questions sur l'utilisation potentielle d'influence politique à des fins personnelles et sur la gestion du patrimoine foncier dans la capitale camerounaise. Elle intervient dans un contexte où les affaires de corruption et de mauvaise gouvernance sont particulièrement scrutées par l'opinion publique.

Les autorités camerounaises n'ont pas encore réagi officiellement à ces allégations. Cependant, cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur la perception de la famille présidentielle et sur la confiance du public dans les institutions de l'État.

Il convient de rappeler que ces informations proviennent d'un lanceur d'alerte et nécessitent une enquête approfondie pour en vérifier l'exactitude. Néanmoins, elles soulèvent des interrogations légitimes sur la transparence des transactions foncières et l'égalité devant la loi au Cameroun.

Cette affaire pourrait relancer le débat sur la nécessité de réformes dans la gestion du foncier et sur le renforcement des mécanismes de contrôle pour prévenir les abus de pouvoir, y compris au sein des cercles les plus proches du pouvoir.