L'affaire impliquant Simon Pierre Bikele, directeur du protocole du président Paul Biya, prend une tournure encore plus scandaleuse suite aux dernières révélations du lanceur d'alerte Boris Bertolt.
Selon ces nouvelles informations, les raisons de l'expulsion de la belle-mère et de la belle-sœur de M. Bikele seraient bien plus graves que de simples "commérages". D'après M. Bertolt, le haut fonctionnaire aurait tenté d'avoir des relations inappropriées avec la sœur cadette de son épouse.
La belle-mère de M. Bikele se serait fermement opposée à ces avances, qualifiant ce comportement de "sorcellerie". Cette opposition aurait provoqué la colère du directeur du protocole, le poussant à expulser les deux femmes de son domicile.
Ces allégations, si elles étaient avérées, ajouteraient une dimension éthique et morale troublante à une affaire déjà controversée. Elles soulèveraient de sérieuses questions sur l'intégrité et le comportement des hauts fonctionnaires de l'État camerounais.
L'utilisation présumée de la force publique, notamment la convocation des deux femmes à la gendarmerie, prend désormais un caractère encore plus préoccupant. Elle pourrait être interprétée comme une tentative d'intimidation visant à étouffer un scandale potentiel.
Ces révélations risquent d'ébranler davantage la confiance du public envers l'administration présidentielle et pourraient avoir des répercussions significatives sur la carrière de M. Bikele.
Pour l'instant, ni M. Bikele ni la présidence n'ont commenté ces nouvelles allégations. L'opinion publique attend avec impatience une réaction officielle face à ces graves accusations.
Cette affaire continue de soulever des questions sur les abus de pouvoir potentiels au sein des cercles dirigeants et sur la nécessité d'une plus grande transparence et responsabilité dans la gestion des affaires publiques au Camerou