Dans une réplique cinglante aux récentes critiques de Joseph Antoine Bell à l'égard de Samuel Eto'o, Théophile Awana, autrefois détracteur d'Eto'o, prend la parole pour défendre vigoureusement le président de la Fecafoot. Dans une tribune acerbe, Awana démonte les déclarations de Bell et explore le passé controversé de l'ancien gardien de but.

La controverse a éclaté après une interview incendiaire de Joseph Antoine Bell dans Le Monde Afrique, où il s'en prenait violemment à Samuel Eto'o. Awana, aujourd'hui fervent défenseur d'Eto'o, ne reste pas silencieux face à ces attaques. Il remonte le temps pour exposer le passé tumultueux de Bell, remettant en question la légitimité de ses critiques.

Awana commence par interroger la cohérence de Bell en citant Tataw Stephen, regretté capitaine des Lions Indomptables, qui avait décrit Bell comme acariâtre, insatisfait et fauteur de troubles. Il évoque l'emprisonnement de Bell en 1974 et une bagarre en 2010, soulignant que ces épisodes ont contribué à renforcer l'image d'un homme nuisible.

L'article fait référence à une interview réalisée en 2011 par Awana lui-même, où Tataw Stephen révèle le caractère difficile de Bell, accusant ce dernier de provocation et de mal-être. Il souligne la mise à l'écart de Bell du groupe pendant la Coupe du Monde de 1990 en Italie, révélant la déstabilisation provoquée par une interview glaçante de Bell avant le match d'ouverture.

Awana aborde ensuite l'interview de Bell dans Le Monde, soulignant son style habituel de dire des méchancetés, d'annoncer des événements surréalistes et de projeter des fins tragiques. Il critique le déni constant de Bell, sa complaisance dans le virtuel, et sa confusion des rôles en tant que Président du Comité d'orientation de l'ONIES.

L'article expose également les échecs de Bell, soulignant ses 30 ans d'échecs cumulés à la Fecafoot, tandis qu'Eto'o a réussi dès sa première tentative. Awana rappelle même l'interdiction de Bell d'utiliser le patronyme de Paul Biya pour un événement.

En conclusion, Awana dépeint Bell comme un homme du passé, pétri de douleur, aigri par la défaite, et déverseur de venin sur Samuel Eto'o, un homme qui a tout réussi. L'article se termine par un appel à la sagesse, conseillant à Bell d'écouter la chanson "La vie c'est maintenant" de Yannick Noah et de reconnaître la grandeur de Samuel Eto'o.

Cette réplique incisive de Théophile Awana soulève des questions importantes sur la légitimité des critiques de Bell et révèle un passé controversé qui jette une nouvelle lumière sur le débat en cours. Restez informés pour plus de développements sur cette saga médiatique.