Une histoire insolite a récemment secoué le quartier Akwa de Douala 1er arrondissement au Cameroun. Deux vigiles, chargés de veiller sur un parking abritant des véhicules en état de fonctionnement, ont trouvé un moyen peu orthodoxe de compléter leurs revenus en louant deux vieux cars abandonnés sur le site. L'affaire a été exposée lorsque l'un des deux vigiles, mécontent d'une modification des termes de leur partage des gains, a décidé de tout révéler aux gendarmes.

Mardi soir, les gendarmes ont eu la surprise de découvrir quatre couples en plein ébats intimes dans le parking. Ces duos clandestins avaient élu domicile à l'intérieur de deux vieux cars de marque "Coaster" qui avaient été transformés en endroits de rendez-vous intimes. Marius, le chef de poste, et son acolyte Martin, avaient transformé ces véhicules en lieux de plaisir pour les amants de passage, facturant entre 500 et 1 000 francs CFA par "sieste", sans contrainte de temps particulière. Une fois à l'intérieur, les clients se débrouillaient avec les sièges ou les banquettes pour leurs activités intimes.

Pendant un certain temps, les deux vigiles partageaient équitablement les gains issus de cette activité lucrative. Cependant, la situation a basculé vendredi dernier lorsque Marius, le chef de poste, a réduit la part de Martin à seulement 500 francs CFA, quel que soit le montant total collecté. Il a justifié cette réduction en affirmant qu'il avait une dette urgente à rembourser et que tout reviendrait à la normale le lundi suivant. Cependant, le lundi est arrivé, et Martin n'a toujours reçu que 500 francs CFA. Face à cette injustice, Martin a commencé à exprimer son mécontentement.

La nuit suivante, alors qu'il y avait un grand nombre de clients potentiels, Martin a demandé à Marius 1 000 francs CFA pour aller manger, en espérant que le partage serait plus équitable à son retour. Cependant, il n'a reçu que 500 francs CFA de la part de son chef, avec la promesse que c'était la dernière fois. Cette déception a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour Martin. Il s'est rendu à la brigade de gendarmerie d'**Akwa-sud** pendant que Marius le croyait simplement en train de prendre son repas. À la gendarmerie, Martin a révélé que leur chef avait transformé le parking sous leur surveillance en un lieu de débauche, ce qui l'avait profondément choqué. Il a également averti que, en cas d'intervention immédiate des gendarmes, ils trouveraient probablement des individus peu vêtus sur place.

Les gendarmes ont donc effectué une descente sur les lieux et ont pris en flagrant délit les huit couples susmentionnés. Ils ont arrêté tous les participants ainsi que Marius, le vigile en chef. À la brigade, Martin a fourni les coordonnées de son employeur. Ce dernier a rapidement remplacé Martin, mais ce dernier, lors de son interrogatoire, a déclaré qu'il ne "mangeait pas seul" dans cette affaire.

Mercredi matin, les gendarmes ont également interpellé Martin, le dénonciateur devenu lui-même dénoncé. Les clients pris en flagrant délit seront probablement confrontés à des conséquences juridiques pour leur comportement. Cette affaire inhabituelle illustre à quel point certaines personnes peuvent aller loin pour augmenter leurs revenus, même aux dépens de la décence publique.