Actualités of Wednesday, 18 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Scandale : un employé livre le DG Thomas Assoumou aux enquêteurs de l'Oaci

Les Aéroports du Cameroun Les Aéroports du Cameroun

Ça, c’est une information qui va faire beaucoup du bruit. Le DG des ADC est accusé de roublardise pouvant le conduire en prison. Thomas Owona Assoumou, selon le lanceur d’alerte Boris Bertolt, est en train de faire preuve de mauvaise foi et de tricherie à son poste.

La source citée écrit sur ses pages : « Aéroports du Cameroun : scandale à Garoua en prévision de l’audit de sureté de l’Oaci. Le directeur général de ADC S.A pris en flagrant délit de manipulation ».

Dans son développement, Boris Bertolt explique que « l’Organisation de l’aviation civile internationale procède actuellement à un audit des activités de sûreté sur les quatre aéroports internationaux du Cameroun (Yaounde-Nsimalen, Douala, Garoua et Maroua-Salak) ».

C’est alors que « dans le cadre de cet audit, l’organisme international doit, entre autres, se rassurer de l’effectivité de la mise à jour des formations aux métiers et qualifications des différents acteurs. C’est le cas des bagagistes en charge du chargement et déchargement des aéronefs ».

« D'après le témoignage d'un personnel du service de la formation, s'agissant de la situation de l’aéroport international de Garoua, un seul agent de chargement a formellement reçu la formation adéquate », écrit-il.

Donc, « face à cet énième manquement, Thomas Owona Assoumou a pris sur lui d’organiser une formation fictive des autres personnels de la plateforme à Douala et Yaoundé visant à tromper l’Oaci et la CCAA. À date, des ordres de mission factices ont été signés. Par ailleurs, des attestations de formation devant justifier cette mascarade sont également en cours de signature dans le laboratoire de faux que représente la Direction des ressources humaines de l'entreprise ».

Nous apprenons aussi que « pour ce faire, il a été instruit à ces personnels de relater cette version mensongère aux auditeurs de l’OACI au risque de voir leurs contrats de travail rompus ».

Avec ce type de démarche, reconnaît Boris Bertolt, « l’on comprend aisément la recrudescence des incidents sur les aéroports gérés par ADC, le dernier étant la collision à Yaounde-Nsimalen entre un aéronef Camair-Co et un engin de piste pilote par un bagagiste sans qualification ».