Destruction de biens, Filouterie de loyer Marlène Emvoutou se payerait-elle la tête des Magistrats ?
Condamnée à une peine privative de liberté au palais de justice d'Ekounou, pour destruction de biens et filouterie de loyer, respectivement les 5 Avril 2022 et 29 juin 2022, par le Tribunal de Première Instance d'Ekounou, Madame Emvoutou Aka’a Cady Marlene Patience, non seulement n'a jamais été inquiétée, mais pire encore, continue de vivre dans la maison querellée.
Enquête
On dit généralement de la justice qu'elle est libre et indépendante. Mais dans cette supposée liberté indépendante elle semble fortement influençable. Le cas Marlène Emvoutou qui, malgré de nombreuses condamnations dont elle est victime ne fait l'objet d’aucune arrestation.
La manifestation des actes répréhensibles de Marlène Emvoutou commence en juin 2020. Se disant en France, Dame Emvoutou qui n'a nulle part où loger au Cameroun, prend contact avec Dame Kalasa née Afane Francine, pour loger dans son domicile situé au quartier Odza, lieu-dit Borne 10.
Après de nombreuses négociations, elles tombent d'accord sur un contrat de bail. Initialement fixé à 500 000 FCFA le mois, dame Emvoutou finit par obtenir le bail au prix de 300 000FCFA le mois. Le bailleur lui ayant demandé de verser une avance d'une année ainsi qu’une caution de deux mois, elle suppliera de n’en payer juste six mois, en raison de son retour au pays pour s’installer et les conditions difficiles de retour. Il faut préciser que la propriétaire, au moment de ces négociations, vit aux Etats unis et dame Emvoutou dit vivre en France et sur le point de retourner au Cameroun. La seule et unique fois que Dame Emvoutou payera son loyer sera à la signature du bail, avant d’intégrer la maison le 15 Août 2020. Entre temps, elle dit à qui veut l'entendre que la maison lui appartient, allant jusqu’à poster celle-ci dans les réseaux sociaux ; et pour passer des propos à l'action, elle engage soi-disant des travaux dans cette propriété qui ne lui a jamais appartenu détruisant le patrimoine de dame Kalasa.
« Je plains ceux qui vous suivent dans les réseaux sociaux »
Accusée par dame Kalasa pour non-respect du contrat de bail : absence d’assurance locative, destruction et dégradation du bien, non-paiement de loyers depuis février 2021 jusqu’à ce jour pour le domicile à elle loué au quartier Odza, lieu-dit borne 10, Marlène Emvoutou a tenté à plusieurs reprises d’induire le jury en erreur en fournissant de fausses preuves comme ces reçus de versement pour justifier avoir payé des loyers jamais perçus par la propriétaire. Cette attitude ahurissante à la limite a d’ailleurs conduit l’Avocat conseil de la partie civile à plaindre ceux qui suivent Marlène dans les Réseaux sociaux.
La curiosité
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le procès de Marlène Emvoutou, au Tribunal de Première Instance d’Ekounou est une honte pour cette dame qui donne les leçons dans les Réseaux sociaux. Ses absences répétées lors des audiences et son accoutrement (voile rouge cachant son visage) quand il lui arrivait de se présenter au tribunal, alors qu’elle est sous serment devant la justice, prouvent à suffire qu’elle a beaucoup à cacher et ne saurait se montrer à visage découvert dans ce procès de sa honte.
Toutefois, condamnée pour filouterie de loyers, et destruction de biens d’autrui, Marlène Emvoutou continue calmement à résider dans le domicile de dame Kalasa à Odza. La justice lui donnant droit de faire appel, lorsque nous savons que pour un retard de loyer de deux mois, sommation est délivrée pour que le locataire quitte les lieux. Par ailleurs, c’est cette même justice qui a procédé à 3 descentes pour constater les faits de destruction sur le terrain, aux frais exclusifs de dame Kalasa. Dans le cas d’espèce, non seulement il y a condamnation pour destruction de bien d’autrui, il y a filouterie de 20 mois de loyers impayés alors que ce même Tribunal a demandé à dame Emvoutou de produire des justificatifs des loyers qu’elle soutient avoir payes, elle en a été incapable alors que la propriétaire quant à elle, a versé au dossier, 12 mois de relevés bancaires du compte couvrant les dates auxquelles Dame Emvoutou soutient prétendument avoir viré les loyers lui réclamés. Aucune trace de virement de la part de Dame Emvoutou n’y figure. Cette même Cour est celle qui, constatant la mauvaise foi de Dame Emvouotou estimera qu’elle peut faire appel des décisions qu’elle rend, tout en sachant que c’est du dilatoire pour bloquer la procédure et l’application des peines à elle infligées d’une part et par ailleurs, traitant les agissements de Dame Emvoutou de petite délinquance !!!
Etonnante situation qui pousse tout observateur à se demander où se trouve la puissance de la justice.
En attendant que les juges apportent une réponse appropriée à cette interrogation, disons que Madame Emvoutou ne dort pas sur ses deux lauriers. Elle dit d’ailleurs à qui veut l’entendre que la justice ne peut rien contre elle puisqu’elle est membre du Cercle des Amies du Cameroun (CERAC) et par conséquent, elle est protégée par ses amies influentes. Elle a par ailleurs promis à dame Kalasa de la trainer jusqu’à la Cour Suprême. C’est donc fort de tout ce qui précède qu’elle passe d’arnaque en arnaque falsifiant les documents officiels, pendant que la justice la considère comme une délinquante mineure.
Il faut bien que cette justice de deux poids deux mesures prennent fin et que les différentes condamnations prononcées à l’encontre de dame Emvoutou deviennent effectives. Il y va du respect et de la crédibilité de la justice.