La demande de du Pdg du groupe L'anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga au patron de la police Martin Mbarga Nguele a essuiée un refus de non recevoir catégorique, a appris la rédaction de camerounweb.com de sources généralement bien informées.
C'est une autre déconvenue mémorable que vient de subir le Zomloa des Zomloa. Depuis la confiscation de son passeport et son interdiction formelle de sortie du pays, il multiplie les stratagèmes pour se rapprocher du patriarche de la Sûreté Nationale. Mais peine perdue, car le vieux Commissaire Divisionnaire a la rancune tenace. Comme il l'a si bien démontré vendredi dernier.
Les faits se déroulent au Palais des Congrès de Yaoundé où est réuni le gratin politico-administratif. Tout ce beau monde est convié à l'occasion du banquet offert par le Procureur Général de la Cour d'Appel du Centre. Le Procureur Général Ntamack communie avec ses convives autour d'un somptueux dîner à l'occasion de la médaille honorifique qu'il vient de recevoir. Profitant de ce moment festif et de convivialité, Jean Pierre Amougou Belinga se lève de sa table et se dirige vers celle de Martin Mbarga Nguele à l'effet de lui présenter ses excuses. Malheureusement pour l'homme d'affaires, le "père de la police" comme on l'appelle, feint de ne pas le voir et continue à déviser avec ses voisins de table sans lui accorder la moindre attention. Le nouvel homme fort du carrefour warda supplie des deux mains, recourbé vers l'avant, désespérément; mais son "ennemi" demeure imperturbable. Au bout de trois minutes environ, les éléments des Forces de Maintien de l'ordre commis à la sécurité du Dgsn font clairement savoir à l'intrus de dégager sans ménagement. Amougou Belinga toute honte bue devant ce parterre de personnalité n'ayant rien loupé à cette scène, se résoud finalement à contrecœur à s'éloigner, non plus pour retourner à sa table, mais pour emprunter la direction de la sortie, sous fond de murmures des invités à la soirée. L'humiliation totale!
En rappel, l'an dernier, en marge de la visite du chantier de l'immeuble Ekang, le patron du Groupe l'Anecdote qui se croit tout permis, avait eu l'outrecuidance de tenir des propos outranciers à l'endroit de certains collaborateurs du chef de l'État originaires du Centre. Il avait conclu sa diatribe en traitant l'homme Béti de "jaloux, aigri, mesquin, hypocrite" , etc... Quelques jours plutard, informé de ce que le premier policier du Cameroun avait décidé de lui régler son compte suite à ces propos orduriers, le promoteur de la chaîne de télévision Vision4 avait déchaîné ses collaborateurs enragés pour couvrir le Dgsn de toutes sortes d'opprobre. La réaction de ce dernier ne s'était pas faite attendre. La toile et les différents groupes de réseaux sociaux avaient alors été inondés des messages vocaux du "Pdg", relatant certaines de ses communications odieuses abracadabrantesques.
Un feuilleton qui n'a sans doute pas fini de livrer ses secrets.