Lors de sa sortie médiatique du 10 octobre dernier, le porte-parole du tireur de pénalty a ouvertement accusé la télévision nationale et le ministre de l’Administration territoriale de divulgation de fausses informations.
Le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto et son équipe ne cessent d’alimenter les débats. Depuis le 08 octobre, le candidat au scrutin présidentiel multiplie les rencontres avec les professionnels de médias. Outre son auto-proclamation très querellée comme vainqueur très querellée récemment, lors de la dernière rencontre du genre tenue le 10 octobre à Yaoundé, il a clairement fait dire par la voix de son porte-parole, Olivier Bibou Nissack qu’il entend déposer des plaintes contre le média à capitaux publics Cameroon Radio Television (CRTV) et le ministre de l’Administration territoriale (MINAT) Paul Atanga Nji.
LIRE AUSSI: Résultats de la présidentielle: la descente aux enfers du SDF
Le tireur de pénalty et son équipe imputent au média d’Etat la diffusion d’un reportage prenant en compte l’avis des observateurs de l’ONG Transparency International sur la tenue de l’élection. Ces derniers sont qualifiés « d’imposteurs », par l’équipe du MRC. De ce fait, « Maurice Kamto se réserve le droit d’engager dans les heures qui viennent, des poursuites à l’encontre de la CRTV et du personnel responsable de cela », a annoncé son porte-parole en exigeant l’ouverture d’une enquête au terme de laquelle les conclusions devront être rendues publiques.
Le second sur le banc des accusés est Paul Atanga Nji, à qui l’équipe de «Tonton Maurika » reproche la tenue des propos jugés faux et non fondés sur le déploiement des équipes de campagne dans les deux régions anglophones. Le ministre de l’Administration territoriale avait en effet déclaré au lendemain de l’élection « qu’aucun représentant des huit autres candidats n’était présent dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ».
Chose réfutée en bloc par OlivierBibou Nissack. Selon lui, c’est cette affirmation qui a « poussé à envisager des mesures relevant du recours judiciaire. En ce moment, des diligences sont en train d’être prises pour que cela se termine en justice et que le droit soit dit », défend le porte-parole.