La romancière Calixthe Beyala a récemment exprimé son scepticisme concernant l'hypothèse d'un second commando dans l'affaire du journaliste Martinez Zogo, qualifiant cette théorie de "nulle". Sur sa page Facebook, elle a partagé son point de vue de manière directe et incisive.

"J'adore les nouilles, mais j'ai horreur qu'on me prenne pour une nouille ! Martinez Zogo, dès lors qu'il avait vu les visages de ses ravisseurs, ces derniers n'auraient jamais pu le laisser vivant, tenaillés par la peur d'être dénoncés par lui. Donc l'histoire du second commando est pour les nuls !", a déclaré Calixthe Beyala.

L'hypothèse d'un second commando a été avancée au cours de l'enquête sur la mort de Martinez Zogo. Selon certains témoignages recueillis lors des interrogatoires, le journaliste aurait été enlevé par un premier commando, mais aurait ensuite été pris en charge par un autre groupe de personnes. Cette théorie repose en partie sur les déclarations de certains agents de la DGRE, dont l'ancien directeur des opérations James Elung Lobe.

Cependant, Calixthe Beyala rejette catégoriquement cette hypothèse, soulignant que les ravisseurs, une fois identifiés par Martinez Zogo, ne pouvaient pas prendre le risque de le laisser en vie. Sa déclaration sur Facebook met en lumière son point de vue selon lequel l'histoire du second commando est dénuée de crédibilité.

Malgré les différents témoignages et expertises médicales, de nombreuses zones d'ombre persistent autour des circonstances exactes de la mort de Martinez Zogo. Les membres du commando affirment avoir abandonné un Zogo vivant, mais les résultats des expertises suggèrent un possible déplacement du corps après son décès, alimentant ainsi l'hypothèse d'un second commando.

L'affaire Martinez Zogo continue d'évoluer, avec des opinions divergentes sur les événements ayant conduit à la tragédie. La déclaration franche de Calixthe Beyala contribue à la polémique entourant cette affaire complexe.