Actualités of Friday, 1 April 2016

Source: www.camer24.de

Selon l’ONMC, Monique Koumateke est décédée à domicile

Image du vidéoprojecteur, rapport de l'ONMC Image du vidéoprojecteur, rapport de l'ONMC

C’est hier jeudi que l’Ordre National des Médecins du Cameroun (ONMC) rendait public, en son siège à Yaoundé, le rapport de la commission d’enquête indépendante créée afin de faire la lumière sur le décès de Monique Koumateke, cette jeune dame porteuse d’une grosse gémellaire dont la disparition a ému tout le pays.

Si cette enquête est juste venue corroborer le rapport déjà dressé par les responsables de l’Hôpital Laquintinie incriminé par la famille, à savoir que Monique Koumateke est arrivée déjà morte à l’hôpital, une bourde n’est pourtant pas passée inaperçue.

Alors que les conclusions du rapport étaient projetées sur une toile par un vidéo projecteur, les nombreux journalistes présents a pu apercevoir cette grossière faute au deuxième point de la conclusion: «Décédée aux premières heures le matin du 12 mars 2013 à domicile des complications d’éclampsie».

Selon ce deuxième point, dame Koumateke serait décédée en 2013. Une grossière faute qui s’est glissée dans la rédaction du rapport et que certains ont attribuée à la légèreté du travail de la commission.

Il faut dire que très attendu, ce rapport in fine n’a pas révélé grand-chose. La bévue est venue courroucer davantage ceux qui s’attendaient à de véritables révélations sur ce que l’on a baptisé «la tragédie de Laquintinie».