Actualités of Tuesday, 8 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Sept véhicules de contrebande saisis dans l’Adamaoua

C’était des grosses cylindrées C’était des grosses cylindrées

Les véhicules portaient des plaques CAN

C’était des grosses cylindrées

Ces véhicules venaient du Nigeria

C’est un nouvel exploit de la douane Camerounaise, qui a été félicité par les autorités en charge de la Douane. Des informations de première main relayées par les responsables de la Douane font savoir que les éléments des douanes de l’Adamaoua ont saisi sept véhicules de «haute facture» avec de fausses plaques d’immatriculation CAN Cameroun, lors d’un contrôle inopiné sur l’axe Ngaoundéré-Yaoundé, a rapporté la radio nationale vendredi 4 février. Selon le média public, ces véhicules venus du Nigeria ont infiltré le cortège de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à Garoua, capitale régionale du Nord et l’une des villes hôtes de la compétition. Le cortège était en partance pour la capitale. Les conducteurs desdits véhicules ont également été interpellés.

Les produits de contrebande proviennent généralement du Nigeria voisin. Les saisies de marchandises entrées frauduleusement dans le pays se sont multipliées ces dernières années dans cette région. La plus récente est un lot de 10 623 téléphones portables saisis en novembre dernier par les douaniers. La cargaison était dissimulée dans des camions et était destinée à être écoulée dans les marchés à Douala (Littoral) et à Yaoundé (Centre).

« C’est la première fois que nous voyons ce mode opératoire. C’est la preuve concrète que ces contrebandiers sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Il arrive très fréquemment que des marchandises y soient introduites sans être dédouanées », a déclaré Jean Marie Toukam, chef secteur de la Douane de l’Adamaoua. La région de l’Adamaoua est considérée comme une plaque tournante de la contrebande.
On se souvient qu’il y a quelques mois, la douane avait saisi plus de 1000 couteaux en provenance du Nigeria voisin. Les propriétaires du camion qui transportait ces marchandises avaient été gardées à vue, puis déférés à la prison de l’Adamaoua. Le procès de cette affaire est encore en cours.