• Paul Biya est plus que jamais au pouvoir

• Sa succession n'est visiblement pas pour maintenant.

• Matomba Serge Espoir veut changer le type de formation quand il sera Président de la République

A l'âge de 89 ans et ayant fait 40 ans au pouvoir, Paul Biya a déjà montré plusieurs signes de faiblesse physique d'où la dernière évacuation sanitaire en Suisse qui a fait grand bruit dans le pays. Si aujourd'hui des membres de son gouvernement se font une guerre en coulisse pour prendre le pouvoir, Paul Biya est plus que jamais au pouvoir et sa succession n'est visiblement pas pour maintenant.

Au delà des ministres et hommes puissants convoitant le fauteuil présidentiel, d'autres leaders de partis politiques entre autres essaient tant bien que mal de se faire une place dans le sérail Camerounais.

Matomba Serge Espoir, du parti du Peuple uni pour la rénovation sociale est l'un d'entre eux. Habitué des sorties dans lesquelles il se substitue au président de la république, il est encore revenu sur le devant de la scène avec une proposition qu'il mettra en place une fois sur le fauteuil de Paul Biya. En mai dernier, il estimait qu’une journée fériée est couteuse pour une économie qui est en pleine croissance.

« Un férié coûte très cher à une économie, surtout celle en pleine croissance. Lorsque je serai Président, nous parlerons moins des jours fériés, car j’estime que pour le moment, le temps dédié au travail est déjà assez insuffisant », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Matomba Serge Espoir s'attaque aujourd'hui à la question de l'éducation nationale. L’ancien candidat à la présidentielle d’octobre 2018 pense que l’enseignement offert aux camerounais ne cadre pas avec les réalités du monde de l’emploi.

« En Afrique, les formations académiques ne sont pas adaptées au développement de nos économies. Il devient plus que urgent de se pencher dessus. Lorsque je serai Président, nous ferons du 80% dans les formations techniques et professionnelles, et 20% dans les sciences ….. pour ce qui est du Cameroun » indique t-il.

Est-ce un bon plan pour être présidentiable ? 2025 aura la réponse. Mais pour autant Etoudi est averti.