L’intense activité de lobbying des réseaux occultes autour du pouvoir à Yaoundé n’aurait pas finalement convaincue le Chef de l’état Paul Barthélemy Biya bi Mvondo Assam, d’opérer au changement de l’actuel chef des services secrets camerounais, le commissaire divisionnaire Léopold maxime Eko Eko.
Selon des informations exclusives de le Courrier, le départ souhaité de l’actuel boss de la Dgre par la Nanga connection n’aurait pas rencontré l’assentiment du chef de l’exécutif camerounais- le Courrier est à mesure d’affirmer avec certitude que le texte présidentiel préparé à cet effet et soumis à la signature de Paul Biya le 1er octobre 2015, désignait un nouveau patron à la Dgre. En dernier ressort, selon nos informations, Paul Biya himself aurait opté pour le renouvellement de sa confiance au commissaire divisionnaire Léopold maxime Eko Eko à la tête des services secrets.
Il revient des confidences captées par le journal sis boulevard Rudolph Douala manga bell de Messa à Yaoundé, que les activateurs de l’ombre pour débarquer Léopold maxime Eko Eko de ce poste qui fait depuis quelques temps, l’objet d’âpres convoitises, évoqueraient sous cape l’incompétence et les insuffisances managériales de l’équipe dirigeante de la Dgre.
Le directeur général de la Recherche extérieure en poste depuis le 31 aout 2010 serait la cible de certains réseaux tapis dans le sérail qui actionnent sans répit des leviers pour obtenir son départ de cette institution qui lui doit ses lettres de noblesses. La manœuvre pour cette fois-ci a été un échec. la Direction générale de la Recherche extérieure (Dgre), dans sa configuration actuelle, s’applique à être une unité d’intelligence géostratégique et de réflexion au service de l’état et est, selon des experts des questions de sécurité, en Afrique noire, l’un des Services secrets les plus secrets, discrets, modernes et efficaces.
Selon une source réputée crédible à la présidence de la République, l’expertise de la Dgre est régulièrement sollicitée dans la formation de cadres étrangers des services de renseignements. On reconnaît à Léopold maxime Eko Eko, expert en intelligence économique (Ie), titulaire d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication à l’université de Paris-est Marne-la Vallée (France), des capacités de grand négociateur.
Ce haut gradé de la police est aussi un disciple du Komitet gossoudarstvennoï bezopasnosti (Kgb), police politique russe, service de renseignement et de contre-espionnage, et du Federalnaya sloujba bezopanosti (Fsb), service fédéral de sécurité russe, outre ses hauts faits d’armes en tant que directeur des Renseignements généraux à la sureté nationale lors de la libération des neuf marins otages français des pirates nigérians les 30 et 31 octobre 2008 de la société française le "bourbon sagitta " enlevés au large du Cameroun, plus récemment l’échec de nombreux attentats kamikazes de la secte terroriste Boko Haram dans certaines parties du territoire national et à l’extérieur, notamment au Tchad, où les fins limiers des services secrets camerounais avaient déjoué un attentat terroriste qui visait en personne le président tchadien, le général de division Idriss Déby itno, à travers l’écoute et l’interception des échanges de communications entre des terroristes de Boko haram s’informant sur l’itinéraire du cortège présidentiel tchadien.
Une action rendue possible grâce à l’acquisition par l’agence camerounaise de renseignement d’un matériel dernier cri d’écoute et d’interception des communications, ainsi que des drones d’observations pour lutter efficacement contre la secte terroriste Boko Haram d’Aboubakar Shekau. Des points marqués sur le champ opérationnel par des agents rompus aux techniques modernes du renseignement usitées par les services secrets camerounais, à l’issue des missions rondement menées de filature, d’espionnage, d’infiltration et d’arrestations des terroristes de la secte islamiste et terroriste Boko Haram, ont préservé l’intégrité et la stabilité du pays.
Il se murmure dans les milieux d’influence à Yaoundé que le poste occupé par ce ressortissant du village bitsok Adzap dans l’arrondissement d’Endom département du Nyong et Mfoumou, qui a mis un point d’honneur à redorer le blason de cette maison ternie par l’équipe dirigeante précédente aux méthodes de travail très controversées (cf. Affaire Bibi Ngota et autres) serait la chasse gardée des frères du Noun qui revendiqueraient «la maîtrise du Renseignement » depuis l’avènement de Jean Adamou Fochivé à la tête de l’alors Centre National des études et de la Recherche (Cener), et dont ces lobbies ne souhaitaient ni plus ni moins que Léopold maxime Eko Eko, fervent chrétien, débarrasse le plancher.
Nous n’en sommes pas encore là ! Si l’on prête le flanc à ces conjectures, l’homme que les réseaux d’influences autour du pouvoir auraient choisi pour faire l’affaire serait le commissaire divisionnaire Monkouop Mouminou, propulsé par un décret présidentiel le 01er octobre 2015 Directeur général adjoint de la Recherche extérieure.
l’alors commandant du Centre d’Instruction et d’Application de la Police de Mutengene (Ciap) chargé de la formation du personnel non officier de Police, de la formation militaire du personnel civil des administrations publiques nationales et de certains sujets des pays étrangers amis, principalement la Guinée équatoriale et anciennement le Gabon et le Tchad, aurait donc le profil de l’emploi, selon ses soutiens hauts placés.
D’après une source bien introduite au palais de l’unité, Paul Biya serait satisfait du rendement fait par l’équipe de Léopold maxime Eko Eko à la Dgre. En fin stratège et bon manager le président Paul Biya a choisi de maintenir le principe de l’équilibre régional, en remplaçant David Pounouko, l’ex-directeur général adjoint de la Dgre par son frère du village Monkouop Mouminou.
L’ancien directeur de la Sécurité publique à la Délégation générale de la Sûreté nationale, ancien commissaire central de la ville de Douala, ancien délégué provincial de la Sûreté nationale du Nord va-t-il réussir dans ce nouveau challenge dans un service stratégique et sensible qu’est la Direction générale de la Recherche extérieure (Dgre) en sa qualité de numéro 2 aux côtés de Léopold maxime Eko Eko le patron en chef ?
Dans les batailles de positionnements pour la conquête de la tour du lac, il se raconte dans le sérail que l’entreprise aurait été tentée par Léopold Henri Meboé Otélé. L’ex-agent de la Dgre, journaliste de formation et diplomate, aujourd’hui disparu, aurait alors été pistonné par un ministre, proche collaborateur du Chef de l’état à la présidence de la République.
Le ministre en question, se serait lié d’amitié avec le défunt Léopold Henri Meboe Otélé, depuis leur collaboration à la Mission permanente du Cameroun auprès des Nations unies à New-York aux Etats-Unis d’Amérique.