La rédaction de CamerounWeb a appris que l'enseignant de mathématique au Lycée bilingue Frantz Fanon de Nkoabang a été tabassé hier lundi par des personnes inconnues. Des sources accusent les parents de la jeune fille avec qui il a couché.

"Les parents de l'élève NGUELE AYISSI Vanessa de la Tle A4 espagnole (celle présente dans la vidéo), ont attaqué le prof de maths en justice, le promoteur du collège Frantz Fanon, ainsi que Mlle ABOMO SUMBU (l'élève du même établissement qui a publié la vidéo par vengeance). À travers cette procédure judiciaire, les parents de Vanessa comptent laver l'honneur de leur "innocente" fille qui a été injustement salie", lit-on sur la page du Collectif des Enseignants du Cameroun.

Même si plusieurs enseignants ont condamné l'acte de leur collègue qui a d'ailleurs perdu son emploi, ils ont exprimé leur regret que leur collègue soit tabassé, alors que l'action soit déjà objet d'une action en Justice.

"Quand eux-mêmes regardent le visage de leur fille dans cette vidéo, ressemble-t-elle à une fille innocente qui se souciait de son honneur ? Savait-elle ce qu’on appelle d’abord honneur ? La plus grosse connerie que des parents puissent commettre, c’est de refuser de croire qu’en tout enfant, il y a un démon et que ces derniers sont capables de pires atrocités", a déclaré un enseignant.

La direction du collège bilingue Frantz Fanon le majestueux de Nkolo 1 de Nkoabang a renvoyé l'un de ses enseignants du nom de Mvondo Ndjock Éric, professeur de mathématiques. Ce dernier, explique la direction de l'école, a "entretenu une relation coupable" avec une élève de l'école.

"Le collège bilingue Frantz Fanon de Nkoabang informe la communauté éducative que le monsieur Mvondo Ndjock Éric, enseignant de mathématique dans ledit établissement, n'est plus membre de ses effectifs…", écrit la direction de l'école qui précise par ailleurs les faits pour lesquels son ex enseignant est viré, mais aussi doit répondre devant la justice.

"Suite à une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux mettant à nu au sen propre et au figuré, sa culpabilité d'entretenir une relation avec une élève de l'établissement est formellement interdit…", ajoute le directeur de l'école dans le communiqué.