Actualités of Wednesday, 28 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Sextape avec Malicka : 'rendez à Martin Camus Mimb sa dignité'

Affaire Malicka Affaire Malicka


• Martin Camus Mimb est impliqué dans un scandale sexuel

• L’affaire de la jeune Malicka violée n’a jamais été oubliée

• Une voix s’élève pour que la dignité de Martin lui soit rendue

Le journaliste sportif camerounais Martin Camus Mimb a été arrêté dans l’affaire de viol de la Camerounaise appelée Malicka qui a été droguée avant d’être abusée dans un bureau, devant une caméra qui a tout filmé. Le tribunal de Première instance de Douala-Bonanjo a condamné Martin Camus Mimb à quatre (04) mois de prison ferme avec amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA. Depuis, Martin Camus Mimb a été libéré mais le public lui reproche toujours cet acte criminel.

C’est une situation qui dérange à chaque fois la Camerounaise Dr Modestine Carole Yonzou Tchatchouang. Elle s’est exprimée sur sa page Facebook, mercredi le 28 septembre 2022.

Rendez à Martin Camus Mimb son honneur et sa dignité

« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Prier en ces termes, c’est implorer le pardon de Dieu mais aussi lui demander la grâce de savoir pardonner.

Même le plus grand des criminels est en droit de réclamer un procès juste – et c’est la grandeur de la justice que de garantir les droits de la défense. Mais il ne peut en aucun cas réclamer le pardon. Il peut certes le demander, l’implorer auprès de ses victimes, mais cela suppose au préalable un aveu, un repentir de sa part.

Martin Camus Mimb en plus de la prison a demandé pardon en larme à sa victime, et au peuple camerounais aussi. Le fils de l’homme s’est repenti de son péché, que voulez-vous de plus ?

Voir encore les gens le juger aussi sévèrement comme je lis sous mon post est tout simple abjecte et inacceptable.

Sénèque l’a dit : « Le bon juge condamne le crime sans haïr le criminel ». Vous qui continuez donc de piétiner ce monsieur, Êtes-vous sûr d’être les trois fois saints ?

De la boîte de Pandore où grouillaient les maux de l’humanité, les Grecs firent sortir l’espoir après tous les autres, comme le plus terrible de tous. Je ne connais pas de symbole plus émouvant. Car l’espoir, au contraire de ce qu’on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, ce n’est pas se résigner.

Albert Camus, voyez-vous : « J’admire qu’on puisse trouver au bord de la Méditerranée des certitudes et des règles de vie, qu’on y satisfasse sa raison et qu’on y justifie un optimisme et un sens social. Car enfin, ce qui me frappait alors ce n’était pas un monde fait à la mesure de l’homme – mais qui se refermait sur l’homme. Non, si le langage de ces pays s’accordait à ce qui résonnait profondément en moi, ce n’est pas parce qu’il répondait à mes questions, mais parce qu’il les rendait inutiles. Ce n’était pas des actions de grâces qui pouvaient me monter aux lèvres, mais ce Nada qui n’a pu naître que devant des paysages écrasés de soleil. Il n’y a pas d’amour de vivre sans désespoir de vivre ».

Rendez à Martin Camus son honneur et sa dignité !