Dr Carole Modestine Yonzou Tchatchouang est au cœur d’une brulante polémique sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. La Camerounaise dit être victime de calomnie et de montage de nudes destinés à salir son image. La "fille de la République" comme elle se fait surnommer, a été vue dans un style d’habillement décontracté en train de tourner les reins sur un rythme de musique qu’elle avait l’air de maitriser.
Cette vidéo, bien que n’étant pas la seule qui a ouvert le débat, a montré aux Camerounais que Dr Modestine Carole Tchatchouang Yonzou n’était pas si fermée que ça. Elle peut être une mondaine lorsqu’elle le décide. Sur l’un de ses comptes accessibles au public, la principale accusée de sextape a répondu aux accusateurs.
Lettre ouverte à la BAS
Après avoir lancé contre moi une Fatwa d’une violence inouïe et extrême comme on en avait rarement vu dans notre pays : calomnie, diffamation, montage de faux documents pour discréditer mes diplômes, montage de nudes pour ternir mon image, signaler massivement mes publications au point de me faire perdre plus de dix pages en une année avec des millions de followers, vous êtes presque tous aujourd’hui en train de prendre contact avec moi inbox.
Pourtant, vous êtes allés au point de me souhaiter la mort, prendre mes photos sur un lit d’hôpital et mettre dessus RIP en appelant à ma mort de tous vos vœux. Je comprends à suffisance par votre attitude envers moi aujourd’hui est le signe du regret de ce que vous m’avez fait subir. Car 04 ans plus tard, vous comprenez enfin que j’avais raison sur toute la ligne.
Je vous avais pourtant prévenu que quand je dis quelque chose, ça prend un an en moyenne pour les plus intelligents de me comprendre, et 03 à 04 ans pour les autres. Même quand le full professeur Patrice Nganang qui s’était joint à vous pour m’attaquer au début s’est ravisé près d’un an plus tard en me présentant ses excuses et vous disant que j’avais raison, vous avez refusé d’écouter. Nous y sommes, 04 ans plus tard et je vous vois presque tous répéter aujourd’hui ce que je vous disais depuis 2018.
Et si vous m’aviez tuée entretemps, comment vous sentiriez-vous aujourd’hui ? Soyez-en rassurés, même si vous n’avez pas le courage de me demander pardon en public pour tous les torts que vous m’avez injustement causés, ce qui serait un acte des plus honorables et préférez plutôt m’écrire inbox, sachez que je ne vous en tiens pas rigueur, car à la fin de la journée, nous sommes tous les enfants d’une même patrie.