'Si Brenda Biya met le pied au Cameroun, elle sera arrêtée'

Brenda Biya a tellement mis le régime de Biya dans un tel embarras que certains, pour conserver le pouvoir ou ce qu'il en reste, pensent que l'arrestation de Brenda Biya peut restaurer l'image de Paul Biya.

Dans une tribune, l'analyste Wilfried Ekanga parle de l'embarras dans laquelle Brenda a mis le régime, à tel point que le sujet est difficile à aborder dans un débat.

Voici sa tribune.
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"Voici donc notre avocat-ananas, humoriste à temps partiel, qui a passé le plus clair de son temps à vous expliquer que le pays de Paul Biya était une «république exemplaire en construction».

Et dans cette optique, à coups d'articles de loi torpillés à sa sauce pour correspondre aux fantasmes du RDPC, il n'a eu de cesse de vous assurer que toutes les arrestations, toutes les tortures et tous les sévices ourdis par les barbares de Yaoundé contre les opposants politiques, étaient parfaitement légaux et légitimes.

Mais aujourd'hui, alors qu'on lui brandit l'article 347 du code pénal qui interdit en noir et blanc l'homosexualité au Cameroun, et qu'on lui demande de condamner fermement les batifolages de Brenda Biya (le fils de Paul), le sieur Teguem n'est soudain plus préoccupé par l'idéal d'exemplarité. Subitement, le problème n'est plus que Brenda soit homosexuelle - et donc en violation totale des lois de la république exemplaire en construction -. Non non. Subitement, Georginho esquive le nœud du problème par un drbble ridicule. Il vous explique que comme les salives de Brenda et de sa femme (ou de son mari, on ne sait pas exactement) ont été mélangées en Suisse, la loi camerounaise ne s'applique pas.

COGITO NDEPSO SUM

L'avocat-Casmanga pense alors nous apprendre le concept d'« extraterritorialité ». Le problème, c'est que lorsque les activistes s'expriment contre Paul Biya en diaspora, ou lorsqu'ils envahissent les ambassades à Paris ou à Berlin, ils se retrouvent interdits de séjour au Cameroun. Emmanuel Sadi et Joseph Vest (son acolyte sans le moindre atome d'intelligence dans l'organisme) font même des messes de minuit pour porter plainte contre X. Pourtant, ces actes n'ont pas été commis au Cameroun. Où est l'extraterritorialité dans ce cas-ci ?

( Et ne venez surtout pas me dire que les ambassades sont une excroissance du Cameroun à l'étranger. Quand ce gougnafier d'Atanga Nji ordonne à Elecam d'exiger le titre de séjour aux citoyens de la diaspora, Teguem et sa clique de braqueurs politiques oublient tout à coup que l'ambassade est une partie du Cameroun, et que par conséquent, on ne saurait exiger le titre de séjour à un Camerounais sur son propre territoire. C'est d'ailleurs le principe même de la loi de juillet 2011, ratifiée le 08 août par Biya lui-même, et qui exige uniquement la carte consulaire. Pourtant, les voilà qui se mettent par la suite à violer leur propre loi, comme les malfrats qu'ils sont !

Conclusion, l'ambassade du Cameroun à Paris ne se trouve pas au Cameroun, mais en France ! Il n'y a donc aucune raison de punir ceux qui ont vandalisé un bâtiment parisien, pendant qu'on épargne celle qui déguste goulûment la femelle du chat à Genève. Donc taisez-vous de ce côté-là )

Et le focus justement, c'est que personne n'a même demandé à Georges (ou Georgette, parce que ça devient flou) d'aller arrêter Brenda à Genève. Le focus, c'est qu'il n'est même pas capable de dire haut et fort que « Si la fille-là tente un peu de mettre encore le pied au Cameroun, on l'attend de pied ferme à l'aéroport, et c'est Kondengui direct ! », comme on le fait avec la diaspora dissidente.

De plus, lorsque l'ambassadeur français des causes LGBTQ+ Jean Marc Berthon avait voulu se rendre au pays des Crevettes entre le 27 juin et le 1er juillet 2023, le ministre des relations extérieures Lejeune Mbella Mbella (qui n'est plus vraiment tout jeune) lui avait adressé une fin de non-recevoir en lui disant : « Il n'est pas possible de parler des personnes LGBT au Cameroun ». Et Berthon avait alors dû annuler son voyage, faute d'agrément, sous les hauts applaudissements de Teguem.

Quelle n'est donc pas ma surprise de voir que, face à Brenda, qui nous a balancé son bisou sur la tomate en précisant d'ailleurs que « le monde entier doit le savoir », Georges n'exprime plus du tout la même virulence. C'est littéralement un nouvel individu ! Il s'est soudain découvert une âme de défenseur de la cause LGBT (comme désormais tout le troupeau de biyayistes de la blogosphère). En un éclair, Georges est devenu Georgio-le-Jorgeur, dans la république sectaire en perdition !

EN BREF :

Quand on sait que, si cela avait été la fille de Maurice Kamto, Georgio-le-Jorgeur n'aurait pas économisé sa langue fourchue (comme celle de Brenda) pour se moquer, calomnier, pourfendre et disqualifier le MRC de tous les rendez-vous électoraux du Cameroun ; quand on sait qu'il aurait écumé une quinzaine de plateaux par jour pour rappeler « les valeurs de la république exemplaire en construction » ; quand on sait à quel point il se serait dit « horrifié par ces choses des Blancs que Kamto veut nous imposer au Cameroun », on ne peut que sourire devant le grand écart auquel il s'est livré ce dimanche sur Equinoxe TV. À l'image du grand écart où l'on voit notre King national en train de... enfin bref.

Je comprends l'énorme embarras dans lequel cette fille mentalement instable (qui nous a récemment annoncé écouter des voix) les a mis, mais ce n''est absolument pas mon problème. Pendant qu'ils accusaient à tort Maurice Kamto de ndepsoyisme pour décrédibiliser le MRC, le ver était en fait dans la boîte de sardine. Mais ils ne savaient pas que c'est comme ça que Branda allait faire. Or, il aurait fallu qu'ils le sussent".