En ce début d'année 2024, le palais d'Etoudi, siège de la présidence du Cameroun, s'anime pour les traditionnels vœux du chef de l'État. Derrière chaque détail minutieusement orchestré de ces cérémonies se trouve un homme discret mais incontournable : Simon Pierre Bikélé, chef du protocole du président Paul Biya.
Simon Pierre Bikélé a gagné en notoriété en 2019 lors de fuites sur un déplacement présidentiel en Suisse. En tant que chef du protocole d'État, son rôle central s'est révélé crucial face à des menaces et des révélations compromettantes. Cependant, il est demeuré dans l'ombre, agissant avec rapidité et efficacité pour assurer la sécurité présidentielle.

Originaire de milieux modestes, Bikélé a tracé son chemin brillamment à l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), obtenant un doctorat de troisième cycle. Sa carrière a connu une ascension fulgurante, passant du ministère des Affaires étrangères à la tête du protocole d'État en 2009. Une ascension discrète mais marquée par l'excellence.

Au cœur des luttes de pouvoir, Simon Pierre Bikélé maintient une influence incontestable. Proche de personnalités clés, il est le maître d'orchestre des déplacements présidentiels et le médiateur entre divers acteurs. Sa discrétion est son atout majeur, opérant dans les coulisses sans chercher les projecteurs.
Au-delà de ses fonctions, Bikélé s'investit dans l'immobilier, possédant des propriétés luxueuses à Yaoundé. Bien que ses affaires aient parfois suscité des controverses, il a su gérer ces situations avec succès, préservant ainsi sa réputation.

La confiance du couple présidentiel repose sur les épaules discrètes de Bikélé. En tant que défenseur zélé de Paul Biya, il a parfois été impliqué dans des actions controversées, mais sa loyauté et sa discrétion ont toujours été ses atouts.
En ce mois de janvier 2024, Simon Pierre Bikélé demeure le gardien discret du pouvoir camerounais. Sa vie dans l'ombre, son rôle central, et son influence font de lui l'homme qui veille silencieusement sur les affaires présidentielles, incarnant la discrétion au cœur du pouvoir.