Simon Pierre Bikele : le Directeur de Protocole de Paul Biya fait arrêter une journaliste de la CRTV

Comme Camerounweb l’avait relayé récemment, le Directeur de protocole de Paul Biya est au cœur d’une scabreuse affaire familiale. C’et le lanceur d’alerte Boris Bertolt qui avait ébruité cette histoire concernant Simon Pierre Bikele. Ce dernier avait mis les effets de sa belle-mère dehors. Mais depuis, il y a d’autres évolutions. Le lanceur d’alerte évoque l’arrestation même d’une journaliste dans cette affaire.

« Décidément rien ne va plus dans l’entourage de Paul Biya. Après l’intendant adjoint , CLEOPASSE MEDOULOU; le Conseil Spécial, le CONTRE AMIRAL JOSEPH FOUDA; Ou encore le directeur du cabinet civil, MVONDO AYOLO, c’est autour de son chef de protocole, SIMON PIERRE BIKELE de faire parler de lui. Simon PIERRE BIKELE a chassé sa belle mère de la maison qu’elle occupait depuis bientôt 20 ans à Yaoundé. Le chef de protocole de Paul Biya l’accuse d’avoir tenu des propos malveillants à son encontre dans son dos. Bref pour une affaire de Kongossa », avait posté Boris Bertolt.

Il revient ç la charge avec un nouveau rebondissement. « Après avoir chassé sa belle-mère, de sa maison, le directeur du protocole de Paul Biya, Simon Pierre Bikele a fait arrêter sa belle-sœur, la journaliste à la CRTV, Etoundi Amougou Josiane », précise Boris Bertolt dans une nouvelle publication.

Simon Pierre Bikélé est l’un des piliers du régime de Paul Biya. « Simon Pierre Bikélé, chef du protocole du président. Un homme aussi discret qu’influent, très rarement sorti de l’ombre. Les Camerounais les plus avertis ont toutefois pu découvrir son rôle central en 2019, alors que plusieurs fichiers ont fuité au sujet d’un déplacement de Paul Biya et de son épouse en Suisse, à Genève, où le couple a ses habitudes depuis de longues années.Au mois de février 2019, un premier document mentionnant le plan de vol du président est divulgué sur la toile. Or, quelques semaines plus tôt, des activistes de la diaspora, frustrés du déroulement de l’élection présidentielle de 2018, avaient proféré de sérieuses menaces vis-à-vis du chef de l’État et dévoilé leur intention de troubler son séjour suisse. La diffusion du document « confidentiel » et « top secret » n’a donc rien d’anodine », écrivait Jeune Afrique sur lui.