Actualités of Thursday, 18 August 2016

Source: cameroon-info.net

Sinohydro veut recruter 1000 employés au Cameroun

Logo de la société chinoise Sinohydro Logo de la société chinoise Sinohydro

Après la signature en Chine, fin juillet, de l’accord de prêt d’un montant de 181 milliards de F, les choses se précisent sur le terrain. L’entreprise Sinohydro, retenue pour la construction du barrage hydroélectrique de Bini à Warak, Arrondissement de Ngan’ha, Département de la Vina, achève en ce moment l’implantation de sa base vie. «Nous sommes prêts pour lancer la construction du barrage. Nous n’attendons que l’Ordre de Service pour démarrer», affirme un ingénieur chinois sur place.

L’entreprise chinoise annonce qu’elle va employer environ 1400 travailleurs sur le chantier de construction du barrage de Bini à Warak. Sur ces effectifs globaux, plus de 1000 employés seront de nationalité camerounaise, contre 400 Chinois, précise l’entreprise. Une aubaine pour les jeunes de la Région de l’Adamaoua.

D’une capacité de production de 75 MW, le futur barrage viendra suppléer celui de Lagdo, qui fait face à une demande d’électricité sans cesse croissance. «En effet, de sources autorisées, il y a bien longtemps que la production de 72 MW de cette infrastructure énergétique, dont le réservoir subit régulièrement les affres de la saison sèche, ne suffit plus à satisfaire les besoins des trois régions que compte le septentrion camerounais», indique le magazine Investir au Cameroun.

En plus du barrage lui-même, ce projet intègre également la construction de lignes d’évacuation d’énergie (70 Km en 225 KV) et d’électrification rurale (30 KV), ainsi que la réhabilitation et la construction de voies d’accès au site. Les travaux seront réalisés par la société chinoise Sinohydro, avec laquelle le gouvernement camerounais a signé un Mémorandum d’entente (MoU). La mise en service de cette infrastructure énergétique, précise le gouvernement, est prévue pour «le quatrième trimestre 2018».

Le barrage de Warak-Bini devrait permettre de réduire la fracture énergétique de la Région de l’Adamaoua, mais aussi, en plus d’apporter un complément d’énergie au réseau, cette centrale servira de source au projet interconnecté Nord d’interconnexion Cameroun-Tchad. En effet, dans le cadre de l’interconnexion électrique avec le Tchad et le Nigéria, le Cameroun envisage également, pour un coût de quelque 4 milliards de FCFA, d’engager des études de faisabilité d’autres ouvrages du même type à Song Mbengue, Song Dong et Kikot et de Ndjock (Centre).